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Elections provinciales - Soulanges

Entrevue avec Sophie Samson (QS) - Épisode 1/4

durée 17h00
25 mai 2022
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Par Jean-Michel Lhomme, Journaliste
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Le 3 octobre prochain auront lieu les prochaines élections provinciales. Petit à petit les candidatures se dévoilent. À ce jour, 3 candidatures se sont déclarées pour le comté de Soulanges. Ainsi, après le Parti Libéral, c’est Québec Solidaire qui vient d’officialiser le nom de celle qui portera ses couleurs : Sophie Samson.  

Se présentant pour la toute première fois aux suffrages, Sophie Samson est encore peu connue des citoyens. Les deux premiers épisodes de cette série d’entretiens est l’occasion de découvrir son parcours et sa personnalité. Les deux épisodes suivants permettront de tracer les contours de son programme politique pour Soulanges.

 

Episode 1/4
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Jean-Michel Lhomme : Le 3 octobre, vous vous présentez pour la toute première fois à une élection. Il est probable que beaucoup d'électeurs ne vous connaissent pas encore. Est-ce que vous pouvez vous présenter ? 

Sophie Samson : Bien sûr. Sophie Samson, je suis candidate pour Québec Solidaire pour les prochaines élections le 3 octobre prochain. Ce sera en effet une première élection pour moi, une première participation à la politique active aussi. 
 

Moi, je suis une femme de 39 ans, maman de deux enfants de cinq ans et trois mois. Je demeure avec ma famille dans la région de Soulanges, plus précisément à Saint-Lazare depuis décembre 2018. C'est d’ailleurs par hasard que j'ai découvert la région. Moi, je travaille en production télé productrice, j'ai été coordinatrice recherches et directrice de production sur une série qui s'appelait « Mordu de toi », qui était une série sur des compétitions canine.
 

Donc on allait à la rencontre de gens qui avaient des chiens extraordinaires. Il faut dire qu'il faisait des épreuves hors norme. Je n’avais jamais vu ça et c’est ça qui était exceptionnel. Dans la région, ici, il y avait beaucoup de ces compétitions. Et puis on venait quelquefois, juste faire des portraits, les voir dans leur environnement.
 

Et puis j'avais une adresse qui était à Saint-Lazare. Quand je suis arrivé à Saint-Lazare, j'ai eu un coup de foudre. Je n'avais jamais vu un endroit où il y avait des arbres immenses avec un côté rural de banlieue. C'était le coup de foudre instantané. Puis le soir, en arrivant à la maison, j'ai dit à mon conjoint qui est toujours mon conjoint (un vrai Montréalais qui est né et qui a grandi sur le plateau) : Chéri, on déménage ! Puis il m'a dit Non, non, non, on déménage en région ? Et là, ça l'a travaillé durant quelques années. Et puis on a eu un enfant. Et puis, force est de constater que malheureusement, on aimait beaucoup notre appartement dans Villeret, mais avec peut-être la possibilité d'un deuxième à venir et puis premier qui grandissait, qui prenait un petit peu plus de place, on est un petit peu à l'étroit. Donc on a décidé de faire le grand saut et puis on s'est installé dans la région. 
 

Et puis depuis ce temps à chaque jour, chaque année, chaque saison, on découvre des joyaux dans le coin. Et puis au-delà de ça, c'est vraiment ici qu'on a décidé de s'installer, puis pour longtemps.

Jean-Michel Lhomme : On a tous connu des endroits où on se rendait pour des raisons professionnelles ou simplement pour des vacances pour lesquels on se disait « c'est trop bien, j'adorerais vivre ». Mais de là à passer à l'acte. Qu’est-ce qui fait qu’un jour on passe à l’acte et qu’on se dit : C'est à Saint Lazare, c'est à Soulanges, que je voudrais faire grandir mes enfants 

Sophie Samson : Je suis native de la région de Québec, plus précisément de Lévis. Donc j'ai grandi dans un endroit qui est un petit peu hybride, comme la région de Soulanges.
 

C'était la banlieue, les grands centres proches, mais au-delà de ça, il y avait un côté qui était très rural, très, très accessible, une belle proximité, une communauté un petit peu plus serrée. Et puis c'était en faisant simplement la liste des pour qui était plus grande que celle des contre. On a décidé qu'on allait faire le grand saut, tout simplement.
 

Et puis on se disait bien, on ne peut pas passer à côté de ça. Enfin, on a été chanceux. On l’a fait au bon moment parce qu’aujourd'hui, je ne serais pas capable de pouvoir avoir une propriété à Saint-Lazare, ni même a Les Côteaux, ni même à Vaudreuil. Parce qu’avec ce qu'on a vécu dans les deux dernières années, c'est exponentiel, le prix des maisons.
 

Disons que ce serait aujourd’hui un petit peu plus complexe. Donc l’alignement des planètes était bon pour nous à ce moment-là. C'est pour ça qu'on a décidé de sauter tout simplement le pas. Et puis c'était possible parce que mon conjoint travaille de la maison. Donc il y avait déjà cette possibilité-là.
 

Et puis moi, j'avais déjà un mode hybride au travail, comme productrice télé. Oui, je vais aller sur les plateaux, mais en termes de bureau, maintenant, on fait beaucoup à distance. Et puis c'était déjà un petit peu dans l'air du temps, avant même que le télétravail devienne forcé. Durant les deux dernières années, donc, j'étais déjà en mode hybride comme ça. Et puis j'allais une fois de temps en temps à Montréal ou sur les plateaux. Donc je un petit peu en contre sens du trafic ou utiliser le transport en commun, tout simplement.
J'aime bien prendre le train pour aller travailler. Je trouve que c'est le moment parfait. Le matin, la détente, j'écoute la radio, je lis mon livre, je fais même une petite sieste des fois. Et puis j'arrive toute fraîche au travail, puis, ainsi de suite, je reviens le soir. Il n'y a pas le stress d'être pris dans le trafic.

 

Quelquefois, je le fais malheureusement. Et c'est là que je constate qu'on a un petit peu de problèmes dans la région, qu'il faudrait trouver des solutions... Mais, voilà, c'est ce qui fait que je que je suis vraiment en amour avec Soulanges.  Puis avec tout ce que son côté rural, tout ce qui a rapport avec aussi ses vignobles. Moi j'adore le vin. On a de super beaux vignobles dans la région, tout ce qui est aussi le côté agroalimentaire. J'aime aller magasiner a raison parce que je trouve que la communauté est agréable. 

Moi, je ne peux que faire les éloges de la région. Ici je suis chez moi. Je suis maintenant une vraie de Soulanges.

 

 

A lire également : 

Entretiens Sophie Samson (QS) : Partie 2 - Partie 3 - Partie 4

Entretiens Catherine St-Amour (PLQ) : Partie 1 - Partie 2 - Partie 3 - Partie 4

 

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