Nancy Lavoie, 50 ans de Saint-Lazare, a enfilé le tablier de la célèbre émission culinaire
« C'était un rêve pour moi de participer à MasterChef Québec »
Ce dimanche 7 septembre, la troisième saison de la télé-réalité Masterchef Québec débarquait sur les ondes de TVA. Une fois de plus cette année, l’émission culinaire met en vedette un talent local, soit celui de Nancy Lavoie, 50 ans de Saint-Lazare.
L’assistante dentaire au sein de l’entreprise Chez soie dentisterie de Vaudreuil-Dorion a troqué son uniforme de travail pour un tablier aux couleurs de Masterchef pendant les derniers mois afin de participer à cette aventure.
Du rêve à la réalité
« C’était un rêve pour moi de m’inscrire à cette télé-réalité. Depuis que j’ai commencé à la regarder à la télévision américaine il y a quinze ans, je me promets de tenter l’aventure si le concept est exporté au Québec. La première année, j’ai tenté les auditions et je n’ai pas été sélectionnée. L’an passé, je me suis rendue à la pré-audition, mais en vain, et cette année, j’ai été choisie. Ça a été une superbe expérience, une belle aventure et un beau trip, pour mes 50 ans. Pour moi, la cuisine est un passe-temps. Je ne voudrais pas faire ça à temps plein, j’adore mon métier, mais je suis très contente d’avoir vécu cette expérience», témoigne-t-elle au bout du fil.
Sa passion pour cette émission a permis à Nancy Lavoie de bien se préparer aux défis imposés aux participants pendant la saison. « C’est facile de juger une situation assis dans son salon et de dire: moi, j’aurais relevé ce défi-là de cette façon. Mais une fois en studio c’est autre chose. Il y a le stress de respecter les contraintes imposées pour chaque défi. Il y a toujours un petit revirement inattendu. « On est souvent limité dans ce qu’on peut faire, à cause du chrono ou d’une autre raison », affirme-t-elle.
La gestion du temps, un enjeu important
Pour elle, le principal enjeu a été la gestion du temps. « Je ne prenais pas assez le temps, au début, de regarder le chronomètre. Je me fiais trop au décompte fait par les juges. Un moment, tu n’as pas le choix de lever les yeux et de regarder le temps pour s’ajuster. »
Pour la Lazaroise, sa participation à Masterchef Québec était son baptême devant les caméras. « Ça a été une adaptation. Il faut faire attention, car on porte un micro. On ne peut pas tricher. Ils entendent et voit tout. On ne peut pas aider un coéquipier. Par chance, on finit par oublier les caméras et les micros et se laisser aller dans les défis. C’est assez impressionnant de vivre ça. Les juges sont vraiment proches et si on est positionnés à l’avant pour un défi, comme moi la semaine dernière, on entend leurs commentaires. C’est encore plus stressant (rires). C’est assez intimidant. Disons qu’il faut s’adapter à beaucoup de choses en peu de temps. Par exemple, il faut comprendre le fonctionnement des équipements de cuisine ou encore le positionnement des aliments dans le garde-manger. Il n’y a pas une cuisine qui se ressemble, ni aucun four qui est pareil, je peux vous le confirmer .»
Des juges très gentils
Les deux juges Stefano Faita et Martin Picard ont pour mission de juger les plats des candidats lors de la saison de Masterchef et de décider qui demeure dans l’aventure ou non. Comment sont-ils dans la vie de tous les jours ?
« Au début, on est intimidé. On se demande comment ils vont réagir devant nos plats. On est pas des professionnels de la cuisine. Mais ils le savent, ils comprennent bien le concept de l’émission. Ils sont tellement gentils, même hors caméras. Ils nous ont donné des conseils. Tous les participants, on s’est beaucoup côtoyés hors des ondes. Encore aujourd’hui, on se voit régulièrement. On était une belle cohorte issue de pleins d’horizons et d’âges variés, soit de 24 à 54 ans. Pendant les tournages, on s’encourageait beaucoup », confie-t-elle.
Recommande-t-elle l’expérience au cuisinier amateur ? « Oui, moi, je recommencerais demain matin! On a souvent des appréhensions avant de tenter une expérience, mais celle-là, il faut la vivre. Toute l’équipe est extraordinaire et travaille à nous mettre en valeur. Même si vous êtes gênés ou introvertis, ça vaut vraiment la peine de s’inscrire et de dire oui à cette chance si elle s’offre à nous.»
Un secret difficile à garder
Puisque le tournage a pris fin à la mi-juillet, Mme Lavoie n’est pas autorisée à en dire plus sur son parcours dans l’aventure. A-t-elle atteint le top 3? Impossible de le savoir, même si elle trouve très difficile de garder le secret. « Mon amoureux et mon fils étaient au courant puisqu’on vit sous le même toit. Mon employeur aussi, car je devais justifier mes absences, mais le reste de ma famille n’était pas au courant. Même encore aujourd’hui, elle ne sait rien sur mon sort (rires). Je peux dire que je suis super contente et fière de moi.»
Mme Lavoie doit garder les informations en lien avec sa participation à l’émission depuis plusieurs mois. « Tu réalises un rêve, mais tu ne peux pas en parler. C’est vraiment dur. Les tournages avaient lieu de la fin avril à la mi-juillet environ, à raison de trois ou quatre jours par semaine. Comme je demeurais dans la grande région de Montréal, je pouvais revenir dans mes affaires le soir et dormir dans mon lit. Ça a fait une différence. Les autres candidats de l’extérieur devaient demeurer à l’hôtel.»
Chaque journée devant les caméras durait entre 12 et 14 heures. « On garde 45 minutes pour le montage, mais on termine à 20h le soir. On cuisine, on arrête le chrono et on sort de la cuisine. Des photos sont prises par la production de chaque plat. Une fois cette étape complétée, on présente nos plats au juge qui les déguste. Ils mangent toujours froid, malgré ce qu’on peut penser. Par la suite, on ressort et ils attribuent les notes et donnent le verdict. C’est de longue journée, mais ça vaut la peine», conclut-elle.
Les intéressés à suivre le parcours de Mme Lavoie peuvent le faire le dimanche soir à 20h30 sur les ondes de TVA, mais aussi du lundi au mercredi à 19h30.
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