Fondation des Ressources Alternatives du Sud-Ouest
La FRAS conclue une entente avec le Monastère Sainte-Claire
La Fondation des Ressources Alternatives du Sud-Ouest (FRAS) annonce la conclusion d'une entente avec le Monastère Sainte-Claire de Salaberry-de-Valleyfield.
Grâce à ce partenariat avec les résidentes actuelles du Monastère, les sœurs Clarisses, une partie des lieux sera dorénavant utilisée par la FRAS afin d’offrir du répit à court terme aux personnes vivant avec une déficience intellectuelle ou autiste.
Cette formule permettra aux sœurs Clarisses de demeurer sur place, en tout respect de leur mode de vie cloîtrée. L'entente conclue pour une période de deux ans permettra à l'organisme et aux membres de la congrégation de faire l’expérience de la cohabitation.
« Le conseil d’administration de la FRAS s’engage à soutenir les organismes qui gravitent auprès de la clientèle autiste ou vivant avec une déficience intellectuelle. Ce nouveau partenariat avec les sœurs Clarisses est un bel exemple de partage des ressources, pour le bien de la collectivité », a mentionné Marielle Beaulieu, Présidente de la FRAS.
En 2018, la communauté des sœurs Clarisses a entrepris un discernement communautaire, une réflexion permettant d’envisager leur avenir. Cet exercice a permis de mettre en lumière leur désir commun de demeurer sur place, compte tenu des liens réciproques établis avec la population depuis la fondation du Monastère en 1902.
Elles se sont donc interrogées sur les moyens de pouvoir réaliser ce désir, tout en tenant compte de la moyenne d’âge de la communauté et des tâches liées à la gestion et à l’entretien de l’immeuble qui devenaient de plus en plus lourdes pour elles.
C’est à ce moment que la communauté a créé un groupe de soutien pour les aider à analyser différentes possibilités afin de pouvoir demeurer dans leur milieu.
Rapidement, le souhait a été émis de trouver un projet porteur pouvant tenir compte du charisme de la communauté (aide à la population, support aux plus démunis, par exemple) et qui leur permettrait de continuer de résider sur une partie de la propriété, tout en préservant le cimetière et le patrimoine bâti.
En 2021, les sœurs Clarisses ont partagé leurs intentions à M. Claude Reid, député de Beauharnois, qui a été un facilitateur et un intermédiaire dans le dénouement que nous connaissons aujourd’hui.
S’en est suivi une rencontre avec Brigitte Asselin, directrice générale de la FRAS. Cette rencontre a permis de faire émerger un projet en cohérence avec leurs valeurs communes.
« Pour nous, cette entente, qui s’est faite en accord avec Mgr Noël Simard, évêque du diocèse, est une offre exceptionnelle qui nous permet de demeurer sur place et de poursuivre notre mission au sein de notre ville. Ce projet respecte également notre charisme et tous les souhaits exprimés dès le début de notre démarche. Nous remercions la population de son soutien toujours en éveil pour notre communauté et qui ne s’est jamais démenti au fil du temps. Par ce projet, notre désir est de redonner ce que nous avons reçu et recevons en abondance », souligne sœur Sylvie au nom des sœurs Clarisses.
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