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Cybercriminalité 

Mise en garde contre la « sextorsion » chez les jeunes

durée 11h00
31 mai 2021
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Plusieurs parents ont reçu la semaine dernière à travers l’école de leurs enfants un guide en Cybersécurité de la Sûreté du Québec (SQ) afin de prévenir les cas de « sextorsion », qui sont en hausse au Québec depuis un an.

La « sextorsion » se définit comme étant un acte de cybercriminalité visant à menacer de diffuser publiquement des photos ou du matériel multimédia intime d’une personne en échange d’argent ou de faveurs sexuelles. 

Selon les informations de la SQ, le nombre d’infractions aurait augmenté en flèche cette année, passant de 14 dossiers, de mars 2019 à mars 2020, à 53 pour la même période en 2021 au Québec. Il s’agit d’une hausse de 280%. 

Cela toucherait particulièrement les garçons de 12 à 17 ans sur les réseaux sociaux, et principalement Instagram

Les suspects se créent généralement une identité de jeune femme et les abordent en ligne pour les convaincre de continuer la conversation sur des applications comme Snapchat ou Hangouts, où ils proposent à la victime de faire de la « sexcam » ou du « sextage ». Cela consiste en l’échange de matériel à caractère sexuel impliquant de la nudité. 

Ces derniers obligent la personne à lui faire parvenir de l’argent ou des cartes-cadeaux sous peine d’envoyer ces échanges à ses amis, sa famille ou sur les réseaux sociaux de manière générale. Ils vont jusqu’à le faire quand la victime n'obtempère pas.

Prévention et sensibilisation

Dans le guide émis par la SQ, il est recommandé de régler les paramètres de confidentialité des comptes ou profils sur les médias sociaux pour qu’ils soient privés et que les amis ne soient pas visibles. 

Il est également déterminant de ne pas accepter des demandes d’amitié d'inconnus et de dévoiler des informations personnelles comme l’adresse, le numéro de téléphone, ou même le nom. 

Une fois l’image expédiée, la personne perd le contrôle de cette dernière, d’où l’importance de ne jamais envoyer de photos nues ou à caractère sexuel. 

Les parents sont donc invités à s’intéresser à la vie en ligne de leur enfant ou adolescent. On peut prêter attention au fonctionnement et aux limites d’âge des applications utilisées.

Cela passe par une discussion avec un ton ouvert sans être paternaliste ou punitif, où on peut le questionner sur sa capacité à assurer sa sécurité en ligne. Adopter une stratégie dans les cas où cela se produirait (bloquer la personne, en parler avec un adulte de confiance) ainsi que de réitérer le fait que vous allez être présent pour lui fait partie des actes de prévention à être envisagés. 

Que faire si cela me concerne ou un membre de mon entourage ? 

La SQ indique cesser toute communication avec le prédateur, mais conserver les échanges. Il ne faut donc jamais céder aux menaces. Dès qu’une photo apparaît en ligne, on doit le signaler aux plateformes de réseau social. 

Au Québec, il est illégal de diffuser des images intimes d’une personne sans son consentement, et même avec son consentement dans le cas d’un mineur. En matière de pornographie juvénile, il est interdit par la loi de diffuser, d’accéder, de posséder ou de produire ce genre de contenu.

Les actes de diffamation, de profération de menaces et de harcèlement sont également condamnables en vertu du Code criminel. Des démarches légales doivent être entreprises en formulant une plainte au poste de police local. 

Il est important de rappeler qu’un jeune peut obtenir de l’aide d’un proche ou d’un organisme comme Aidez-moi svp, Jeunesse, J’écoute et Tel-jeunes.  

POUR OBTENIR DE L’AIDE OU SIGNALER UN ÉVÉNEMENT

Communiquer avec la Sûreté du Québec en composant le 911 ou avec votre service de police local

(Municipalités non desservies par le 911: composer le 310-4141 ou *4141 (cellulaire))

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