Des capsules vidéo lancées sur les réseaux sociaux
Le Club Joie de Vivre lance une campagne majeure de sensibilisation
Sylvain Leblanc, attaché politique de Claude Reid; Jean-François Giroux, maire suppléant de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield; Julie Gadbois, animatrice au CJV; Gabrielle Lecavalier, présidente du conseil d’administration du CJV; Karel Simoneau, animatrice au CJV; Karine Degré, secrétaire du CA du CJV; Josée-Claude Perreault, adjointe administrative au CJV; France Chenail, conseillère municipale; Jasmine Gaudreau, propriétaire des Moulins LaFayette Valleyfield; et Stéphane Leduc, conseiller municipal Katleen Rochette, coordonnatrice des opérations du CJV; Espérance Fillion M., animatrice au CJV; Claude DeBellefeuille, députée de Beauharnois–Salaberry–Soulanges–Huntingdon; François Tessier, directeur général du Club Joie de Vivre; Sarah-Maude Pagé, membre du CA du CJV; et Gaby Gariepy, animatrice au CJV.
L’équipe du Club Joie de Vivre, de gauche à droite : Gaby Gariepy, animatrice; Julie Gadbois, animatrice; Katleen Rochette, coordonnatrice des opérations; Josée-Claude Perreault, adjointe administrative; François Tessier, directeur général; Espérance Fillion M., animatrice; et Karel Simoneau, animatrice
Jasmine Gaudreau, propriétaire des Moulins Lafayette prend la pose avec Sabrina, une employée de son entreprise depuis décembre 2023
Le Club Joie de Vivre (CJV) a officiellement lancé, ce mercredi 21 mai, sa toute première campagne de sensibilisation grand public depuis sa fondation en 1979. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse réunissant plusieurs dignitaires et partenaires du milieu.
Parmi les personnalités locales présentes à ce dévoilement, on peut nommer la députée de Beauharnois-Salaberry-Soulanges-Huntingdon, Claude DeBellefeuille, l’attaché politique du député Claude Reid, Sylvain Leblanc et les conseillers municipaux France Chenail, Stéphane Leduc et Jean-François Giroux qui agissait comme maire suppléant pour l’occasion.
« Notre organisme a beaucoup évolué depuis mon entrée en poste, en 2022. Je me suis efforcé, avec l’aide de mon équipe, à rehausser notre visibilité. Humblement, je crois pouvoir dire mission accomplie! Depuis 1979, le Club Joie de vivre a pour mission de sensibiliser la population aux besoins de loisirs des personnes vivant avec une déficience intellectuelle et/ou un trouble du spectre de l'autisme. Plus de quarante ans plus tard, notre bureau administratif est toujours à la recherche d’un partenaire corporatif prêt à appuyer notre mission. Par exemple, en donnant son nom au bâtiment. Ça pourrait nous donner un sérieux coup de pouce dans la poursuite de nos activités», précisait d’entrée de jeu le directeur général du Club Joie de vivre, François Tessier.
La députée de Beauharnois-Salaberry-Soulanges-Huntingdon, Claude DeBellefeuille, a aussi tenu à prononcer quelques mots lors de l'évènement. « Je suis heureuse d'être parmi vous alors que la session parlementaire reprendra ce lundi. En tant que députée, je me fais un devoir d'être présente avec ceux qui sont parfois oubliés ou plus vulnérables. C'est important de mettre en place des initiatives comme celles dévoilées aujourd'hui, car elles rendent hommage à la différence. Je suis certaine que ce projet saura éveiller les consciences. Merci à ceux qui s'associent à ce type de projets qui nous font grandir en tant que société.»
Du côté du bureau du député provincial, Claude Reid, c'est son attaché politique Sylvain Leblanc qui s'est adressé aux convives. « M. Reid est très sensible à la différence. Ceux qui connaissent son parcours personnel vont comprendre pourquoi c'est le cas. Il s'est toujours impliqué auprès d'organismes qui viennent en aide à des clientèles vulnérables comme Moisson Sud-Ouest. Vous pouvez être certain qu'il va faire connaître cette initiative et qu'il n'est jamais bien loin en cas de besoins financiers ou autres.»
Enfin, le maire suppléant de Salaberry-de-Valleyfield, Jean-François Giroux, a aussi fait l'éloge de la différence. « C'est important de s'ouvrir face aux différences des autres, car c'est comme ça qu'on grandit. La sensibilisation est un bon moyen de défaire les préjugés. C'est une arme de destruction des préjugés quand on y pense. À la Ville, on essaie de s'inspirer des autres en intégrant des gens ayant des déficiences dans notre organisation municipale. Le projet est en marche et c'est une belle fierté pour nous.»
D'ailleurs, appelée à témoigner sur le sujet, la propriétaire des Moulins Lafayette, Jasmine Gaudreau n'a pas hésité à prendre la parole. Au sein de son entreprise, elle emploie Sabrina, atteinte de déficience intellectuelle depuis décembre 2023.
« Elle a commencé avec nous en faisant un stage d'intégration en milieu de travail. Dès lors, elle nous a marqué par sa bonne humeur et sa soif d'apprendre. C'est une fierté de travailler pour elle. On l'a engagé officiellement en mai 2024 et on ne l'a jamais regretté. Elle est minutieuse, parfois trop et sa présence est constante. Elle n'a jamais manqué une journée de travail. Sa joie de vivre est contagieuse. Elle aide à la plonge et s'occupe des mélanges pour nos smoothies, prépare nos potages et emballe nos biscuits. Son petit plaisir est d'apposer les collants sur les boîtes à lunch ou sur nos verres à smoothies. On fait sa journée quand on lui confie ces tâches. On a dû faire des ajustements pour l'accueillir, et au quotidien, il faut faire preuve de flexibilité et diminuer nos attentes en tant qu'employeur quand on embauche une personne atteinte de déficience intellectuelle, mais elle apporte beaucoup à notre équipe. Tout le monde veut lui faire plaisir. Elle ne laisse personne indifférent.»
Quand la sensibilisation passe par des capsules vidéo
L’une des missions du CJV est de sensibiliser la population et les instances publiques aux besoins en loisir des personnes vivant avec une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme. Fidèle à cet engagement, l’organisme a récemment lancé une série de 26 capsules vidéo éducatives, rendue possible grâce à une aide financière de 17 118 $ de l’Office des personnes handicapées du Québec. Intitulée Comprendre la différence, cette série vise à démystifier la déficience intellectuelle et à promouvoir l’inclusion sociale dans la région de Beauharnois-Salaberry.
Diffusées aux deux semaines pendant un an sur les réseaux sociaux du CJV, les capsules
seront également accessibles sur le site Web de l’organisme et présentées lors d’événements
publics. Les thématiques abordées incluent, entre autres, les défis du quotidien, les droits des personnes concernées et leur participation à la vie collective.
Le lancement s’est déroulé dans une ambiance conviviale, grâce à la collaboration de Distillerie 3 Lacs et Les Moulins La Fayette Valleyfield, qui ont généreusement offert rafraîchissements et bouchées aux personnes présentes.
Une mission rendue possible grâce au soutien de la communauté
Le Club Joie de Vivre a profité de l’événement pour souligner l’importance du soutien financier de ses partenaires. Grâce à son programme de partenariat, la majorité de ses salles arborent désormais le nom d’un commanditaire. Seul le bureau administratif demeure à ce jour sans partenaire attitré, une opportunité encore ouverte pour les entreprises ou organisations intéressées.
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