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Avis partagés pour le doter d’infrastructures au coût de 10 100 000$

Un référendum à venir pour le parc industriel Arthur-Miron de Salaberry-de-Valleyfield

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14 septembre 2019
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Marie-Claude Pilon
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Par Marie-Claude Pilon, Journaliste

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C’est ce mercredi 11 septembre dernier que les 100 propriétaires d’entreprises situées dans le parc industriel Arthur-Miron étaient attendus au club nautique de Salaberry-de-Valleyfield dès 19h. Sur place, le maire Miguel Lemieux a tenu une consultation publique sur un règlement d’emprunt qui fera l’objet d’un référendum en octobre prochain.

Celui-ci vise à doter ce parc industriel d’infrastructures, un projet dont le coût pourrait atteindre les 10 100 000$ maximum. « L’objectif de ce soir est de vous exposer le projet en entier avec ses tenants et aboutissants pour que vous puissiez faire un choix éclairé le 29 septembre ou le 6 octobre prochain lors du référendum. Si ce projet est refusé, la Ville ne sera pas fâchée, on va investir cette somme dans un autre secteur », précisait d’entrée de jeu le premier magistrat à la cinquantaine de propriétaires d’entreprises de ce secteur présents ce soir-là.

Une facture totale de 10 100 000$ ou moins

Via une présentation PowerPoint, le maire a rappelé à l’assistance que pour réaliser ce projet, comprenant l’aménagement d’infrastructures municipales dans le parc industriel Arthur-Miron, une somme maximale de 10 100 000$ sera empruntée. Cela signifie donc que le projet pourrait coûter moins aux contribuables de ce secteur au terme des travaux. Dans ce cas-ci, la première facture visant à rembourser ceux-ci serait acheminée aux propriétaires concernées en 2022.

Pourquoi la Ville de Salaberry-de-Valleyfield veut-elle concrétiser ce projet? « Premièrement, pour répondre à plusieurs demandes formulées par des propriétaires du secteur. Deuxièmement, pour doter le parc d’affaires d’infrastructures dignes du 21e siècle. Troisièmement, pour harmoniser les réaménagements routiers projetés par le ministère des Transports sur cette portion du boulevard Monseigneur-Langlois », ajoutait-il

Notons que chaque printemps, les occupants du parc Arthur-Miron doivent composer avec des problèmes de drainage qui causent des accumulations d’eau importantes sur des propriétés. Via ce projet, la Ville souhaiterait la situation à long terme.

Une facture à payer selon la superficie 

Si ce projet est approuvé lors du référendum, la facture serait répartie parmi les entreprises du parc industriel, même si celles-ci sont déjà dotées des infrastructures. « Comme les lots situés dans le parc sont de dimensions variées, la Ville appliquera le mode de taxation selon la superficie occupée par les entreprises. De cette façon, ce sera juste pour tout le monde. C’est toujours comme ça que l’on procède à la Ville », poursuivait-il.

Le projet comprend aussi l’installation d’un feu de circulation sur la rue Paul-Châtel qui serait prolongée par la Ville de Salaberry-de-Valleyfield. « Selon ce que l’on sait, la volonté du MTQ est de barrer les accès via le boulevard Monseigneur-Langlois aux rues Gaétan, Roger et Cardinal pour ne garder que celui sur Paul-Châtel pour accéder au parc Arthur-Miron. Si le projet est refusé lors du référendum, je ne sais pas ce que le MTQ décidera et la Ville n’a pas grand pouvoir de négociation avec eux. Le ministère va toujours choisir la solution la plus sécuritaire et la moins coûteuse pour eux, même si elle implique de restreindre l’accès aux commerces ayant pignon sur rue sur le boulevard », mentionnait-il.

Pas que des heureux

La soirée de consultation a été ponctuée de vifs échanges entre le maire de Salaberry-de-Valleyfield et certains propriétaires mécontents. « Si le projet est accepté, je vais devoir payer 116 000$ en taxes supplémentaires pour les 20 prochaines années. C’est énorme pour une commerçante comme moi qui vend des pots de fleurs aux municipalités à 2 $ chacun », déplorait Stéphanie Charlebois qui souhaitait acheter l’entreprise de ses parents, mais qui hésite en raison de cette possible dette de 2,5 M$.

À l’écoute des doléances des citoyens, le maire les a invité à se présenter en grand nombre au référendum du 6 octobre prochain de 10h à 20h. Les propriétaires qui sont dans l’impossibilité de s’y rendre ce jour-là pourront aussi signer le registre le 29 septembre de midi à 20h. « On va écouter et respecter votre décision. Si vous ne voulez pas de ce projet, nous n’avons pas l’intention de le faire malgré tout. On va tout simplement investir dans un autre quartier », concluait M. Lemieux.

 

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