100 heures de travaux communautaires et 18 mois de probation
Accusée de possession de 2553 grammes de stupéfiant, elle obtient une absolution conditionnelle
Une résidente de Havelock, municipalité située dans le district judiciaire de Beauharnois, a obtenu une absolution conditionnelle de la part du magistrat Bertrand St-Arnaud, le lundi 15 avril dernier. L’aînée faisait face à trois accusations dont une de possession de stupéfiant et l’autre d’entreposage illégale d’une arme à feu en contradiction avec la loi.
Marielle Coallier Vincent a plaidé coupable aux deux chefs d’accusation cités précédemment. Le 21 février 2018, elle a reconnu avoir été en possession de 2 553 grammes d’une substance illicite et illégale et d’avoir mal entreposé une arme à feu en conformité avec la loi en vigueur.
Automédication
Le 21 février 2018, un appel a été fait au 911 pour signaler une personne ayant des idées suicidaires. À la suite d’une triangulation, les autorités ont été appelées à se rendre chez la dame qui demeure à côté de chez son garçon. Une fois sur place, les policiers ont découvert un plant de cannabis dont toutes les parties avaient été conservées.
« Ils ont aussi constaté que des armes à feu, appartenant au mari décédé de la dame, étaient mal entreposées. La dame a admis avoir fait pousser du cannabis afin de s’automédicamenter contre des douleurs musculaires. Cette solution n’a pas fonctionné et elle n’a pas détruit le plant », indiquait l’avocat de la dame au tribunal.
À la suite des événements, la dame a rédigé une lettre d’excuse et son médecin a fait de même pour expliquer la situation. « Pour les armes, elle croyait vraiment qu’elles étaient entreposées adéquatement. Elle s’engage à les remettre à un tiers dans un délai de 60 jours au poste de la Sûreté du Québec à Ormstown », ajoutait-il.
Devant ces circonstances exceptionnelles, et l’absence d’antécédents de Marielle Coallier Vincent, le juge a entériné la suggestion commune des avocats, soit une absolution conditionnelle. La dame devra garder la paix, avoir une bonne conduite et effectuer 100 heures de travaux communautaires, assortis d’une probation de 18 mois.
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