Trois accusés dans ce dossier
La prison pour l’un des auteurs d’une introduction par effraction commise en 2017 à Salaberry-de-Valleyfield
Le samedi 25 mars 2017, Gaston Racicot, 87 ans, a vécu la pire soirée de sa vie. L’octogénaire de Salaberry-de-Valleyfield a vu deux hommes s’introduirent dans son domicile pour lui dérober des biens. Le lundi 27 août dernier, l’un des agresseurs impliqués dans ce dossier revenait en cours.
Paul Henri Dumont, âgé dans la trentaine fait face à plusieurs chefs d’accusation. Parmi eux, nommons ceux d’introduction par effraction, voies de fait armées causant des lésions, vol qualifié, s’être cagoulé dans le but de commettre un acte criminel et complot. Il a été acquitté de ce dernier chef par la Cour du Québec, mais reconnu coupable pour les autres.
Il est demeuré détenu depuis son arrestation survenue au lendemain de l’événement. Il reviendra en cours le 10 septembre prochain pour connaître sa sentence. Son complice dans cette affaire est Mathieu Quinio, âgé dans la vingtaine. Une troisième personne a été arrêtée dans ce dossier, soit Cindy Boudreault Dupuis pourrait bien voir les accusations contre elle être abandonnées. En effet, cette dernière a participé bien involontairement au crime.
Reconstitution d’un crime violent
Le lundi 27 août, le juge Joey Dubois a dressé une récapitulation des faits reprochés au trio. Le samedi 25 mars 2017, Paul Henri Dumont participe a une invasion de domicile avec son complice, Mathieu Quinio, 24 ans à l’époque. Dans un véhicule conduit par Mme Boudreault Dupuis, ils se rendent à la résidence de l’octogénaire dans le but d’y voler de l’argent.
Vers 21h30, ils défoncent la porte d’entrée de la résidence et s’en prennent physiquement à l’occupant des lieux, Gaston Racicot. Ce dernier est alors frappé par l’un des deux assaillants avec un bâton télescopique. Le duo de malfaiteurs vire la maison à l’envers dans le but de trouver un coffre fort, ce qui n’arrivera malheureusement pas. Devant ce fait, il dérobe des armes à feu. Alors que M. Racicot se trouve au sous-sol avec un des ravisseurs, ce dernier lève sa cagoule et dévoile son visage pendant plusieurs secondes.
« M. Racicot a précisé à la cour qu’il se souviendra toujours de ce visage. Au cours de l’attaque, l’octogénaire a eu plusieurs coups qui ont résulté par une vingtaine de points de suture et deux dentiers brisés », relatait le juge Dubois.
L’arrestation de M. Quinio et Mme Boudreault est survenue le soir même du délit alors qu’ils se trouvaient à Repentigny. M. Dumont, qui demeurait sur la rue Penon avec sa conjointe de l’époque, a pour sa part, été arrêté le lendemain matin.
Il nie les faits
Autant en interrogatoire que lors de son procès, M. Dumont a nié les faits. « Il affirme ne pas connaître ses coaccusés et il dit qu’il n’est pas sorti de chez lui le soir du drame. Grâce au témoignage de M. Racicot, qui l’a formellement identité, et celui de Mme Boudreault qui a confirmé l’avoir conduit sur place avec M. Quinio, la preuve a été faite qu’il a bel et bien participé au délit », ajoutait le juge Dubois.
M. Dumont reviendra en cour le 10 septembre prochain pour connaître sa sentence. D’ici un rapport sera produit afin de savoir s’il devra, ou non, être déclaré délinquant dangereux ou à contrôler.
Dans le passé, Paul Henri Dumont a purgé une peine de 24 mois de prison en 2008 et une peine de 44 mois un peu plus tard.
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