Pour certains, le mini-golf est un loisir, pour d’autre un sport, mais pour Carl Carmoni, c’est sa vie. Entrevue en 18 questions pour un expert des 18 trous!
Rencontre avec un joueur de mini-golf en 18 questions (1\3)

Par Stagiaire
La semaine dernière Marie-Claude Pilon a rencontré Carl Carmoni de Pincourt, un mordu du mini-golf. Nous vous présenterons en trois segments à raison de 6 questions par jour (samedi, dimanche, lundi) l'entrevue qu'elle a obtenue.
1-) Qu’est-ce que le mini-golf représente pour vous?
Premièrement, c’est un sport de haute compétition. Deuxièmement, c’est aussi un sport qu’on pratique pour le plaisir avec des amateurs afin de les intéresser à celui-ci, de leur montrer à jouer et éventuellement de les amener à jouer à un niveau élite.
Personnellement, je pratique ce sport depuis son apparition au Québec en 1970. J’ai même rencontré ma femme sur un terrain à Lachine. Aujourd’hui, elle est ma partenaire de vie, mais aussi d’affaires! Donc, le mini-golf, c’est ma vie!
2-) Comment avez-vous découvert ce loisir?
À l’époque, en 1970, je jouais au baseball, dans le 2A à Lachine et je me tenais beaucoup avec le lanceur en dehors des parties. Un soir, on a vu juste à côté du stade qu’un mini-golf avait ouvert ses portes. Curieux, on a décidé d’aller voir ce que ça avait l’air. C’est d’ailleurs là que j’ai rencontré mon épouse.
3-) Qu’est-ce que le mini-golf vous a appris dans la vie de tous les jours?
Ça me permet d’atteindre un niveau de concentration élevé, d’avoir une bonne maîtrise de mes émotions, une bonne gestion de mon stress (ce qui me sert bien dans les affaires). En plus, ma femme et moi avons des amis dans plusieurs villes du Québec!
4-) Combien de fois pratiquez-vous encore ce sport aujourd’hui?
Plusieurs fois par an puisque je suis le seul organisateur de tournois de mini-golf au Québec et par conséquent, je joue lors de chacun de ses évènements. Il y a plusieurs volets à mes tournois qui se tiennent sur une seule journée. En matinée, des débutants jouent avec des experts afin de donner une chance à tout le monde.
En après-midi, les experts jouent ensemble, tout comme les amateurs et les débutants. Il y a des bourses à gagner dans chaque catégorie et il en coûte seulement 10 $ pour jouer trois parties. Chaque an, j’organise des tournois à Saint-Hyacinthe, Thetford Mines, Terrebonne, Trois-Rivières et Shawinigan-Sud et parfois à Gatineau.
5-) Quelle qualité essentielle doit-on posséder pour être un bon joueur de mini-golf?
Comme à une certaine époque, c’était un sport télédiffusé, il fallait avoir un côté « showman ». De plus, on doit posséder un esprit sportif impeccable, être capable de bien gérer son stress, de bien contrôler ses émotions et d’avoir une concentration assez élevée pour éviter d’être distrait par ce qui se passe autour de nous.
6-) Quel a été votre meilleur score en carrière?
Dans une ligue, 22 et à la télévision, deux de plus, soit 24. Ma femme et moi avons aussi établis un record alors qu’on jouait à deux balles et qu’on prenait la meilleure. Nous avions fait un total de 66 points en trois parties. Jusqu’à aujourd’hui, ce pointage en duo n’a jamais été battu.
Marie-Claude Pilon, journaliste
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