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Une prétendante de la saison 9 est maintenant courtière immobilière dans la région

L’amour est dans…l’immobilier

durée 07h00
31 août 2021
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Marie-Claude Pilon
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Par Marie-Claude Pilon, Journaliste

Prétendante dans la neuvième saison de la télé-réalité L’Amour est dans le pré, Émilie Morin a tout récemment délaissé le champ pour l’immobilier. La jeune femme qui a été le premier choix de Martin, agriculteur de Mirabel, n’est plus en couple avec ce dernier, mais a une nouvelle passion dans sa vie depuis peu.

« Avant d’être candidate, j’étais une admiratrice de cette émission et j’avais vu toutes les saisons précédentes. Un soir où ma mère était partie pour la fin de semaine et que j’avais fini de travailler tard, je suis tombé sur le profil de Martin. Je me souviens de m’être dit qu’il était très intéressant. J’étais célibataire et nous avions à peu près les mêmes valeurs alors je me suis dit pourquoi pas. Le lendemain matin, j’envoyais ma candidature et pas longtemps après la production m’appelait », se rappelle-t-elle.

Des tournages et une vie personnelle bien occupée

À peu près au même moment, soit peu de temps avant le début des tournages, Émilie vivait plusieurs bouleversements dans sa vie personnelle. « Ma mère possédait une épicerie et une station-service où j'ai commencé à travailler à l'âge de onze ans et dans lesquels je m'impliquais beaucoup. Comme elle avait peu de qualité de vie et que les problèmes de main-d’oeuvre étaient récurrents, elle a décidé de vendre son commerce. Je l’ai accompagné dans tout ce processus, au même moment, où j’entrais à l’école pour devenir courtière immobilière et où je commençais les tournages pour l’Amour est dans le pré dans la région de Montréal », résume-t-elle.

Est-ce que la conciliation-école et tournage a été difficile? « Un peu, mais pas tant. J’ai seulement manqué une journée de classe. Ce qui a été le plus dur, ça été de me concentrer lorsque l’émission a été diffusé. Tu angoisses parce que tu te demandes si les gens vont t’aimer ou quelle critique sera faite sur toi. »

L’appel de l’immobilier et des semi-remorques

Qu’est-ce qui l’a attiré vers le domaine de l’immobilier ? Le désir de travailler à son compte et d’être la seule maître de son horaire. D’ailleurs, au quotidien, la jeune femme est une travaillante. Pendant la prochaine année, elle occupe un emploi de réceptionniste à la Ville de Les Cèdres et le soir, elle rencontre des clients et s’occupe de vendre leur résidence ou d’en dénicher une nouvelle.

« Je voulais m’assurer d’avoir un revenu fixe pour la première année puisque c’est assez difficile de se dénicher une clientèle dès l’obtention de notre licence. C’est aussi beaucoup de coûts alors il faut pouvoir les acquitter. »

Au moment d’écrire ces lignes, la jeune femme est courtière immobilière depuis près de deux semaines. « J’ai suivi un cours de six mois intensifs et j’ai été engagé comme adjointe chez Remax Valleyfield pendant que j’attendais pour pouvoir passer mon examen final. Il s’est écoulé un mois et demi entre le temps où j’ai complété ce dernier examen et où j’ai reçu ma licence officielle », raconte-t-elle.

Au cours des prochaines semaines, Émilie pourra apposer des pancartes à son nom sur les terrains de ses clients, dans les régions du Haut-Saint-Laurent, de Beauharnois-Salaberry et de Vaudreuil- Soulanges, qu’elle dessert.

En parallèle à cette nouvelle passion, Émilie en cultive une autre depuis très longtemps: les semi-remorques. Détentrice d’un permis de classe 1 et fille d’un propriétaire d’une compagnie de transport, elle se promène d’événement en évènement pour entretenir cet amour pour les mastodontes de 53 pieds.

Elle possède son propre camion de collection et aime bien se glisser derrière le volant parfois, mais elle n’en ferait pas une carrière de son propre aveu. Son amoureux actuel partage aussi cet amour puisqu’il est actuellement conducteur…de remorqueuse pour Unipro.

La persévérance et l’authenticité, la clé de la réussite

En terminant, quels conseils aimerait-elle partager avec les gens qui songent à se réorienter ou à se diriger en immobilier? « Il faut persévérer et ne pas lâcher. Il faut être patient et déterminé, mais aussi organisé. On doit solliciter à de nombreuses reprises les clients pour que ça fonctionne. Il faut s’accrocher et croire en nous et en nos capacités. »

Et pour les personnes qui songent à s’inscrire à une télé-réalité? « Il faut être authentique et rester vrai, mais aussi apprendre à se faire confiance. Dans mon cas, ç’a été mon plus grand défaut et ça l’est encore aujourd’hui. »

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