Plus tôt cette semaine, les élus de Sainte-Marthe ont procédé à l’adoption de l’exercice financier se terminant au 31 décembre 2024 à l’occasion d’une séance extraordinaire. À cette date, la localité présentait un surplus de 680 763$.

« Notre bilan parle de lui-même. Une saine gestion des finances publiques, c’est avant tout une question de rigueur et de vision à long terme. Nous avons toujours privilégié les investissements stratégiques sans compromettre l’équilibre budgétaire », précisait le maire François Pleau lors de la séance publique.

Pour l’année 2024, les revenus de fonctionnement ont été de l’ordre de 3 923 863$, tandis que ceux d’investissement se chiffraient à 97 348$. Du côté des charges, soit des dépenses, elles s’élevaient à 3 504 889$, ce qui se traduisait par un excédent de fonctionnement de 419 974$. À cette somme s’ajoutent des éléments de conciliation à des fins fiscales qui totalisent 261 789$ pour un grand total de 680 763$.

« Au terme de mes 10 années au conseil municipal, dont huit ans à la mairie, notre municipalité a notamment investi plus de trois millions de dollars dans la réfection de routes, sans compter une somme annuelle de 100 000 $ pour les réparations. Nous avons aussi réalisé la mise à niveau de certaines infrastructures sportives comme sur le terrain de baseball et la patinoire et ajouté un pavillon dans l’arboretum. De plus, nous avons remplacé trois véhicules du service incendie. Le tout a été comptant, donc sans que les contribuables aient à payer des frais de financement pendant de nombreuses années. Et lorsque nous pouvons bénéficier de subventions, il y a habituellement toujours une mise de fonds requise de la part de la municipalité. « Alors, en pouvant compter sur ces ressources disponibles, cela nous donne un levier enviable », soulignait-il avant la présentation des états financiers par la firme comptable Poirier & Associés.

Voici les faits saillants de cet exercice financier :

Revenus :

- Taxes : 3 327 443$;

- Compensation tenant lieu de taxes : 11 808$;

- Transferts : 285 417$;

- Services rendus : 133 702$;

- Imposition de droits, amendes et pénalités, revenus de placements de portefeuille : 51 190$;

- Autres : 114 303$;

- Investissements : 97 348$;

Total de revenus de : 4 021 211$;

Charges :

- Administration générale : 704 711$

- Police : 219 457$

- Sécurité incendie : 494 590$;

- Autres : 81 911$;

- Réseau routier : 1 214 262$;

- Transport collectif : 5 661$;

- Eau et égout : 106 968$;

- Matières résiduelles : 190 473$;

- Autre : 11 546 $;

- Santé et bien-être : 13 101$;

- Aménagement, urbanisme et zonage : 184 848$;

- Promotion et développement économique : 23 640$;

- Loisirs et culture : 253 594$;

- Frais de financement : 127$;

« Pour en arriver à pouvoir réaliser de grands projets sans devoir supporter le poids d’une dette à long terme, il faut une planification très serrée et ne pas être tenté de puiser dans les surplus accumulés. Les années où il est possible de le faire, il faut dépenser moins que les montants budgétés. Ces surplus servent à défrayer des dépenses importantes telles que l’achat de camions incendie ou la réfection majeure de routes », poursuivait M. Pleau.

Une faible dette

Quant au niveau d’endettement total net à long terme de Sainte-Marthe en 2024, il est très bas, soit 50 301$. « Sainte-Marthe n’a pas eu recours très souvent à des règlements d’emprunt au cours de son histoire. Je suis particulièrement fier de quitter la vie politique municipale en laissant la municipalité sans aucune dette », confiait-il.

Pour les intéressés, les états financiers pourront être consultés sur le site Internet de la Municipalité au cours des prochains jours.

« Sainte-Marthe a une situation financière intéressante. La Municipalité n’a pas de dette, un surplus correct et effectue une gestion financière correcte et à point. Selon mon expérience, 50% des municipalités n’ont pas de règlement d’emprunt. L’avenir s’annonce radieux pour elle, il n’y a pas de grosses vagues à prévoir. Le territoire est très agricole et très stable », concluait Michel Poirier de la firme comptable Poirier & Associés. 

À lire également: 

- Peter Schiefke ouvre ses comités aux résidents de Vaudreuil

- L'APCHQ propose des solutions pour répondre à la crise de l’habitation

- Laïcité et clause dérogatoire : Ottawa doit se retirer estime le Bloc

- Marilyne Picard est nommée adjointe parlementaire à la ministre de la Famille