Selon Claude DeBellefeuille et le Bloc Québécois
L’Agence du revenu du Canada doit rendre des comptes
La députée de Beauharnois-Salaberry-Soulanges-Huntingdon, Claude DeBellefeuille, dénonce à son tour les délais excessifs de traitement des dossiers de l’Agence du revenu du Canada (ARC). Depuis plusieurs mois, les témoignages négatifs s’accumulent au bureau de circonscription.
« Les gens sont en droit de s’attendre à plus et à mieux de la part d’une organisation gouvernementale comme l’ARC. Entre ce que je lis dans les médias et ce que mon équipe et moi recevons, la situation est catastrophique. Seulement pour le mois d’août, nous avons reçu une quinzaine de demandes de citoyens de la circonscription qui n’arrivent pas à communiquer avec un agent pour régler leur dossier », s’indigne Mme DeBellefeuille.
« Mon équipe bénéficie d’une voie prioritaire qui lui permet d’obtenir une réponse de l’ARC en cinq jours ouvrables. Actuellement, cette voie accuse un retard de plusieurs semaines », ajoute la députée.
Pour elle, il est impossible de rester indifférent lorsqu’une personne cesse de recevoir sa pension de vieillesse ou son supplément de revenu garanti, ou encore lorsqu’une mère monoparentale attend toujours son allocation familiale alors que la rentrée scolaire est déjà entamée.
« Ce n’est pas normal qu’un citoyen voie son dossier à l’Assurance dentaire suspendu parce que son dossier à l’ARC est en attente ! L’ARC doit s’engager à offrir aux citoyens les services efficaces et adaptés auxquels ils ont droit, dans des délais raisonnables », de conclure la députée Claude DeBellefeuille.
Rappelons que le porte-parole du Bloc Québécois en la matière, Jean-Denis Garon, s’est prononcé sur le sujet tard le mois dernier, dénonçant la situation de plus en plus chaotique. Il estime que la sous-performance entraîne des délais inacceptables dans le traitement des dossiers des citoyens.
Claude DeBellefeuille travaillera en équipe avec M. Garon afin de faire pression sur le gouvernement et de régler le problème.
« L’ARC doit d’abord s’engager à offrir aux citoyens les services efficaces et adaptés auxquels ils ont droit, dans des délais raisonnables. On demande également que les ressources nécessaires soient allouées à l’ombudsman des contribuables afin qu’il puisse poursuivre son travail de chien de garde. Et on ne se gênera pas de le rappeler : l’efficacité, ça passe aussi par un rapport d’impôt unique, géré par le Québec ! », conclut pour sa part Jean-Denis Garon.