Lettre ouverte d'une candidate à la mairie sur l'île perrot
Une gouvernance responsable: la collaboration ? Vraiment ?

Par Salle des nouvelles
Au cours des dernières heures, l'équipe de Néomédia a reçu une lettre ouverte signée de la main de Gabrielle Labbé, candidate à la mairie à L'Île-Perrot.
La voici dans son intégralité:
Une gouvernance responsable: la collaboration ? Vraiment ? Ou plutôt pour un poste, un titre et un salaire pour chacun des élus qui prônent la collaboration ?
La vraie gouvernance responsable pour les citoyens et pour leurs seuls intérêts serait que les politiciens collaborent pour demander l’étude afin de s’informer si la qualité de vie des gens qu’ils représentent ne serait pas meilleure qu’elle ne l’est aujourd’hui s’il y avait un regroupement des 4 villes. Ils ont été élus pour représenter les intérêts des gens et non les leurs.
Une gouvernance responsable serait que tous les résidents de l’île Perrot bénéficient de toutes les infrastructures sportives et communautaires sans avoir à payer 28 élus en plus de tous les gestionnaires qui sont multipliés par 4.
Une gouvernance responsable n’exige pas d’avoir 28 élus pour mettre sur pied une sécurité municipale qui pourrait s’occuper de faire respecter les mêmes règlements municipaux sur l’île.
Une gouvernance responsable ne requiert pas de payer 28 élus pour élaborer un plan de développement d’infrastructures (complexe sportif, écocentre, etc.), mais un conseil de 9 avec des fonctionnaires compétents qui pourraient amplement réaliser ce développement bien mérité pour les résidents.
Une gouvernance responsable serait un conseil municipal composé d’un maire et de 8 conseillers pour développer, échanger, débattre pour améliorer la qualité de vie, la qualité de services pour tous les résidents de l’île.
Une gouvernance responsable pourrait organiser, via son conseil de 9 élus avec la complicité des fonctionnaires, des activités, des fêtes, et promouvoir sa visibilité pour développer son écotourisme. Une gouvernance responsable pourrait en faire plus pour son environnement, en rachetant des terrains et immeubles en bordure de l’eau pour en faire des parcs majestueux et invitants pour tous les résidents de l’île.
Une gouvernance responsable pourrait mieux protéger le peu de boisés qu’il nous reste, en aménager d’autres et ainsi assainir l’air que nous respirons sur notre île.
Une gouvernance responsable composée de 9 élus continuerait le travail amorcé pour le parachèvement de l’autoroute 20 afin d’assurer une circulation plus fluide pour tous les résidents.
Une gouvernance responsable composée de 9 élus ferait en sorte que toutes les économies reliées à un éventuel regroupement pourraient être redéployées dans les services et le mieux-être de tous les résidents de l’île.
Une gouvernance responsable ferait des démarches auprès du gouvernement du Québec pour s’assurer que nous ayons plus de ressources policières pour desservir notre île et assurer la sécurité à tous les résidents de l’île.
Moi, si j’étais actionnaire d’une compagnie et que le président me disait que pour une gouvernance responsable je devais payer 4 conseils d’administration, voici ce que je dirais au président : tu es congédié ! Pour les démagogues qui seraient tentés de dire que l’on ne gère pas une ville comme une compagnie, je leur dirais que la logique reste la même.
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