Formellement accusée du meurtre au premier degré de sa fille de 7 ans en février 2015, Claudia Flores Jimenez retrouve sa liberté.

En 2015, Claudia Flores-Jiminez a poignardé, à huit reprises, sa jeune fille, Daniela Cea Campo, dans leur domicile de Vaudreuil-Dorion. Elle a alors été accusée de meurtre au premier degrés.

La dame s'est présentée, en juin dernier, devant le juge de la Cour supérieure, Alexandre Boucher, au palais de justice de Salaberry-de-Valleyfield, où elle a été déclarée non-criminellement responsable du crime.

Alors détenue à l'Institut Philippe-Pinel, madame Flores-Jiminez s'est une fois de plus rendu au palais de justice de Valleyfield le 24 août dernier. Cette fois, le juge Bertrand St-Arnaud lui a accordé sa liberté.

Des troubles mentaux en cause

Des évaluations psychologiques ont démontré que l'accusée souffrait d'une maladie mentale le jour du meurtre. Quelques années avant le meurtre, l'accusée aurait été hospitalisée pour troubles mentaux. Elle était sous médication depuis, mais les symptômes seraient revenus peu de temps avant le meurtre.