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Un roman historique qui plonge le lecteur dans les années 1930 à Trois-Rivières

Les soeurs Drainville, un 9e roman signé Mélanie Calvé

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10 octobre 2025
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Marie-Claude Pilon
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Par Marie-Claude Pilon, Journaliste

Tout récemment, l’autrice de Salaberry-de-Valleyfield, Mélanie Calvé, a lancé son 9e roman en carrière. Le livre intitulé Les soeurs Drainville transporte les lecteurs dans l’univers de ce duo, des jumelles, qui réside à Trois-Rivières au milieu des années 30. Entrevue avec celle pour qui écrire est un besoin vital. 

« Du plus loin que je me souvienne, l’écriture a toujours fait partie de ma vie.  Je ne sais que faire ça. À mon entrée en maternelle, je savais déjà lire et écrire. J’avais appris par moi-même. À 8 ans, mon père m’a offert une machine à écrire et je passais mes journées devant. En 5e année, j’ai écrit un livre d’une trentaine de pages que mon enseignante a conservé pendant des années dans la bibliothèque de sa classe. J’ai écrit mon premier vrai roman à l’âge de 19 ans, mais ça a pris presque deux décennies avant qu’il soit publié », précise-t-elle d’entrée de jeu. 

Tout comme la majorité de ses romans, Les soeurs Drainville, peut être lu individuellement et dans le désordre. « On me pose souvent la question. À part William et Eva qui est une trilogie, tous les autres sont des histoires indépendantes avec leurs propres intrigues qui ne sont pas liées entre elles. On peut les lire dans l’ordre ou dans le désordre sans problème. Ils ne seront pas perdus, ce ne sont pas des suites (rires)!»

Une fascination pour les jumeaux\jumelles 

Dans ce plus récent roman, Mélanie Calvé aborde une thématique qui l’intéresse depuis longtemps. « Les couples de jumeaux m’ont toujours fasciné en raison de leurs nombreuses similarités. Dans Les Soeurs Drainville, je m’intéresse à la question suivante : comment prendre son individualité dans un duo fusionnel comme un couple de jumeaux-jumelles surtout à l’âge adulte. Est-ce qu’on peut prendre son propre chemin quand on est jumeau ou jumelle? Je m’intéresse aussi aux relations familiales et aux conflits qui s’étirent à la suite d’une querelle qui a débuté pour une raison futile. Beaucoup de familles vivent ce genre de chicanes internes. Elles débutent avec quelque chose d’anodin et les deux partis demeurent campés sur leurs positions. On ne sait plus trop pourquoi on ne se parle plus, mais on ne se parle plus », illustre-t-elle. 

Elle pousse sa réflexion plus loin. « Est-ce qu’on doit avoir les mêmes goûts, les mêmes ambitions et les mêmes désirs que sa jumelle? Est-ce qu’on déteste un aliment simplement parce que sa sœur ne l’aime pas ? Est-ce que notre personnalité est teintée par l’autre ? « Est-ce qu’on peut avoir notre propre personnalité, nos propres goûts et vivre nos propres expériences en parallèle de ceux de notre frère ou de notre sœur?», questionne-t-elle. 

Comme pour ses autres romans, les faits historiques rapportés dans Les soeurs Drainville sont véridiques. « Je me fais un devoir de faire beaucoup de recherches et de rapporter les faits tels qu’ils se sont produits. Je suis passionnée par l’histoire depuis que j’ai 21 ans et cette thématique prend vraiment une place importante dans mes romans. Le reste est de la fiction et sort de mon imagination.»

Pour rédiger Les soeurs Drainville, huit mois de recherches ont été nécessaires à Mélanie Calvé. « Pas à temps plein. Je travaillais le jour et je rédigeais le soir. Parfois, jusqu’à 5h du matin et j’allais me coucher. Je me relevais à 9h du matin et je recommençais. C’était une période intensive.»

Bien que l’encre de son récent roman soit à peine sèche, elle est déjà en train de travailler sur son prochain, soit son 10e. « Je ne peux pas en parler plus pour le moment, mais ce sera vraiment le défi de ma vie.»

Selon elle, quelle est sa plus grande force en tant qu’autrice? « C’est d’écrire dans un langage accessible et compréhensible pour tous et de faire beaucoup de recherches. Je crois que je me suis fait une bonne réputation auprès des amateurs de littératures historiques.»

Les intéressés à se procurer Les soeurs Drainville peuvent se le procurer dans plusieurs librairies ou magasins à grande surface comme Costco. « C’est difficile de rentrer là-bas, on doit faire partie des meilleurs vendeurs. Je suis chanceuse, tous mes romans sont des best-seller, c’est-à-dire que j’en vends au moins 3000 exemplaires. J’ai la chance d’être publiée par la plus grande maison d’édition au Canada, soit Fides. Encore aujourd’hui, je ne réalise pas la chance que j’ai de pouvoir vivre mon rêve, soit de publier des livres. Je ne m’habitue pas à voir mon nom sur la couverture d’un livre. C’est irréel. Je suis chanceuse d’avoir le soutien de la communauté. J’en rêve depuis que j’ai 19 ans et ça a pris 21 ans avant que je publie mon premier roman en 2017», confie-t-elle en terminant.

On peut aussi découvrir les romans de Mélanie Calvé en livre audio.

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