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« Le but est de s’en aller vers un public adulte » -Marc Ethier

Réédition et nouveautés pour la trilogie Après l’apocalypse de Marc Ethier

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9 août 2025
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Félix Sabourin
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Par Félix Sabourin, Journaliste

Marc Ethier voit ses deux premiers tomes, Le lien du sang et L’héritage du sang, réédités par la maison Les Mondes Imaginaires. Cette nouvelle édition, destinée à un public adulte, renforce l’aspect horreur, tandis que le troisième volet sera publié pour la première fois.

Cette réédition représente un nouveau départ pour l’auteur, qui avait auparavant autoédité ses ouvrages. « Après cinq ans depuis le premier livre, j’ai évolué en tant qu’auteur, mon écriture aussi a évolué », explique-t-il. Il saisit cette occasion pour revisiter son histoire et annonce de nombreuses modifications dans les premiers tomes.

Pour son premier tome de sa trilogie, Le lien du sang, l’auteur s’est grandement inspiré de la région. « En effet, l’histoire prend place entre autres, à Rigaud, Vaudreuil-Dorion, et ailleurs dans Vaudreuil-Soulanges. Le lecteur pourra facilement s’y reconnaître même si le récit se passe dans un futur apocalyptique », poursuit l’auteur.

L’aspect horreur sera particulièrement amplifié. « En le relisant, nous nous sommes rendu compte que j’avais fait le livre pour un public un peu plus général, 15-16 ans. On va retravailler l’aspect horreur et gore pour vraiment rendre justice à l’aspect post-apocalyptique et démoniaque du livre. Le but est de s’en aller vers un public adulte. »

Il précise toutefois vouloir éviter la violence gratuite, préférant un contenu plus détaillé et graphique, mieux adapté à un lectorat mature.

Publication du troisième tome

L’écriture du troisième tome est presque terminée, mais il n’a jamais été publié auparavant, notamment en raison d’engagements extérieurs. « Avec le temps, ma carrière qui a évolué, je me suis mis à écrire d’autres choses, j’ai participé à d’autres projets avec des auteurs, ce qui a fait en sorte que la série a été mise de côté. »

L’idée de finaliser cette trilogie est cependant toujours présente. Quand la maison d’édition Les Mondes Imaginaires l’a approché, il a sauté sur l’occasion : « La maison d’édition est à thématique fantastique/imaginaire, j’ai tout de suite trouvé que ça allait être une bonne idée. »

Une chance offerte par Les Mondes Imaginaires

Fondée en 2021, cette maison d’édition avait lancé une période d’inscription pour manuscrits il y a deux ans. Marc Ethier y a vu une véritable opportunité.

« J’avais envoyé mon manuscrit, parce que je voulais donner une chance à mon livre. L’autoédition, c’est très dispendieux, tout vient de ma poche. Tu dois tout faire par toi-même, on ne te guide pas. Tu dois te remettre en question, mais personne n'est là pour te pointer des faiblesses dans ton texte, te montrer des choses qui pourraient être améliorées. »

Un contenu qui divise

Le manuscrit a suscité des critiques mitigées en raison de ses thèmes, indique l’auteur : « C’est une critique sur la religion, sur le patriarcat, sur les erreurs que les humains ont tendances à faire et refaire sans arrêt. Ce sont des sujets que les gens essaient d’éviter de manière générale. »

Toutefois, la directrice a rapidement apprécié le projet, suggérant d’accentuer l’aspect horreur. « C’est vraiment au niveau des détails de l’horreur que je veux pousser ça plus loin pour voir jusqu’où je peux aller pour choquer avec les mots, mais abuser et c’est ça qui est complexe. »

Trois thèmes au cœur de l’inspiration

Marc Ethier souhaitait que sa trilogie explore trois thèmes majeurs : la guerre, la religion et la survie. « En partant, ça me prenait une histoire où il y avait ces trois aspects. »

Grand passionné de théologie, il mêle dans son récit démons, anges et une critique ironique de la religion. « J’aime beaucoup tout ce qui est en lien avec les démons et les anges, mais j’aime beaucoup l’ironie de la religion. C’est mon point central de mon histoire. Si l’humanité a vraiment été créée par Dieu, à quel moment nous aurait-il abandonné parce que notre le monde est rendu n’importe quoi. Mon histoire commence comme ça. »

Ce thème provoque encore la controverse, mais l’auteur souhaite que ses livres amènent une réflexion.

« C’est un sujet qui divise beaucoup. Il y a des gens qui ne sont pas d’accord avec le fait que les humains sont allés trop loin et ont détruit la planète. Ça, c’est ma perception. Beaucoup croient que les humains ont appris de leurs erreurs avec le temps, mais quand tu regardes dans les faits, comment la religion mène le monde sur la plupart des continents, les humains n’ont pas appris grand chose, ils ont surtout amélioré la manière de se mentir pour croire à ses propres mensonges, mais c’est tout. »

Il insère de nombreuses critiques sociales dans ses ouvrages, notamment sur la place du patriarcat et des croyances catholiques. « Il y a beaucoup de petites critiques sociales, des petites références qui vont marquer les livres. La première trilogie porte beaucoup sur Dieu et les croyances de la religion catholique. Aussi, le fait que nous avons donné tout le pouvoir aux hommes, que nous sommes une société patriarcale depuis longtemps. »

Dates de publication

Le premier tome Le lien du sang sera disponible à nouveau en octobre. Le deuxième tome, revu et corrigé, paraîtra en 2026, tandis que le troisième est prévu pour 2027.

 

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