Concours Chapeau, les filles!
Une élève du CFP du Suroît est récompensée
Le Centre de services scolaire de la Vallée-des-Tisserands souligne la réussite de Coralie Bouchard, étudiante au Centre de formation professionnelle du Suroît (CFPS) et lauréate du concours Chapeau, les filles!
Cete initiative du gouvernement du Québec vise à récompenser chaque année des femmes inscrites à un programme qui se dirigent vers l’exercice d’un métier traditionnellement masculin.
Nouvellement diplômée au programme d’études en Élagage offert au CFP du Suroît, Coralie Bouchard fait partie des 67 lauréates 2022-2023 de ce concours national. Lors de la 27e cérémonie de remise de prix qui s’est tenue à l’Assemblée nationale du Québec le 19 juin dernier, cette jeune étudiante s’est vu décerner le Prix Santé et sécurité au travail d’une valeur de 2 000 $.
Le programme d'études en Élagage est offert par le CFP du Suroît, à l’édifice des Moissons et prépare à l’exercice du métier d’élagueur professionnel. Dans le cadre du programme, les élèves apprennent à utiliser l’équipement nécessaire pour élaguer, abattre ou dessoucher un arbre. Ce travail demande une bonne connaissance des arbres, la maîtrise de plusieurs techniques de grimpe et de coupe, un sens élevé des responsabilités en matière de santé et de sécurité au travail ainsi qu’une grande facilité d’adaptation.
« C’est une fierté pour le CFP du Suroît qu’une étudiante soit récompensée de cette façon. J'applaudis les femmes qui choisissent de développer leurs aptitudes dans un programme à prédominance masculine, contribuant ainsi à briser les stéréotypes. Félicitations Coralie, tu es un modèle de persévérance et de détermination », souligne Marc Brichau, directeur du Centre de formation professionnelle du Suroît.
Le CFP du Suroît offre un bel éventail de formations à prédominance masculine auxquelles les femmespeuvent s’inscrire:
- Élagage;
- Mécanique agricole;
- Production horticole;
- Production animale;
- Mécanique industrielle de construction et d'entretien;
-Boucherie;
- Soudage-montage.
Depuis quelques années on note un plus grand nombre d’inscriptions féminines dans ces programmes : « C’est motivant pour les jeunes femmes qui hésitent à se lancer et celles qui choisissent ces méters », ajoute M. Brichau.
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