Semaine de la santé mentale
La santé mentale : priorité régionale en développement social dans Beauharnois-Salaberry

Par Jean-Michel Lhomme, Journaliste
À l’occasion de son assemblée publique du 20 avril dernier, le Conseil des maires de la MRC de Beauharnois-Salaberry a confirmé par résolution qu’il plaçait la santé mentale au cœur de ses priorités régionales en développement social.
Si les questions de santé mentale ont longtemps été les grandes oubliées des politiques de santé, la récente pandémie aura au moins eu le mérite de mettre à jour cette réalité. C’est une question qui concerne de plus en plus de personnes avec des pathologies extrêmement diverses.
Non seulement la MRC de Beauharnois-Salaberry a décidé de ne pas ignorer l’enjeu de santé mentale, mais elle a même décidé d’en faire une priorité. Ainsi, un Comité de travail spécialement formé en cette matière a été créé, afin de faire du territoire de la MRC une région valorisant l’importance de la santé mentale dans le développement de la communauté.
Comme le mentionne le préfet, Miguel Lemieux, « La préservation de la santé mentale est une responsabilité collective qui doit être partagée par tous les acteurs de la société. Comme la crise de la santé publique nous l’a durement rappelé depuis plus de 2 ans, l’équilibre mental demeure fragile et mérite qu’on en prenne soin. Voilà pourquoi nous endossons totalement le Comité de travail en santé mentale de Beauharnois-Salaberry ».
Parmi les priorités du Comité de travail, on retient entre autres le maintien et l’amélioration de l’arrimage avec les services de sécurité publique, l’offre de formations aux acteurs du milieu, ainsi que l’optimisation de la diffusion des ressources en santé mentale sur le territoire.
« Pour ce faire, il nous faut développer des politiques sociales, économiques et environnementales permettant de réduire les inégalités sociales, d’élargir l’offre d’emploi de qualité, d’améliorer la qualité de notre environnement et d’encourager l’adoption de saines habitudes de vie » de conclure, M. Lemieux.
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