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Immigration en région

Montérégie: les immigrants sont les bienvenus

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29 mars 2022
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Stéphane Tremblay
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Par Stéphane Tremblay, Journaliste

Les réfugiés qui fuient la guerre en Ukraine pourraient aboutir en Montérégie après un dur et long parcours, la région étant un lieu de prédilection pour des agriculteurs.

En effet, la qualité des sols et le climat font de la Montérégie la première région du Québec en ce qui a trait à la valeur de la production agricole et le nombre d’emplois en agriculture.

Sachant que l’agriculture est le principal gagne-pain des Ukrainiens, les civils voulant quitter leur pays, qui tombe en ruine depuis un mois avec l’invasion de la Russie, pourraient choisir la Montérégie comme région d'adoption. 

Non loin de Montréal, la région numéro 16 est déjà un des endroits préférés des personnes immigrantes, et ce, depuis longtemps.

En 2016, la population immigrée résidant dans la région était de quelque 147 000 personnes, soit 10% de la population totale de la région, qui avoisine les 1,5 million de gens.  

Uniquement pour l’an 2020, ce sont 2 000 personnes immigrantes qui avaient déclaré la région de la Montérégie comme lieu projeté pour s’y installer, selon les chiffres de Statistique Canada.

À l’échelle provinciale, bon an mal an, plus de 240 000 personnes en provenance d’ailleurs sont admises au Québec.  

Les immigrants de la Montérégie ont été admis dans différentes catégories, dont 2 700 étaient des réfugiés, 3 400 pour poursuivre leur carrière et 5600 sont débarqués avec leur famille ou pour venir rejoindre les siens, déjà implantés dans la région. 

En plus de l’immigration permanente, la région a également accueilli des immigrants sur une base temporaire. 

Ainsi, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada dénombrait, en date du 31 décembre 2020, 7 700 personnes immigrantes qui détenaient un permis de séjour valide pour des périodes plus ou moins longues.

Outre l’agriculture, l'avant-dernière des 17 régions administratives du Québec  offre un  marché du travail dynamique. Elle joue un rôle de premier plan dans les activités industrielles québécoises avec le plus grand nombre de travailleurs de la province dans le secteur manufacturier.

Le commerce de détail, les soins de santé et l’assistance sociale, les services professionnels scientifiques et techniques, les services d’enseignement, la construction ainsi que l’hébergement et la restauration sont d’autres secteurs d’activités qui tirent bien leur épingle du jeu, et ce, même si l’économie a ralenti ces deux dernières années de pandémie mondiale. 

Ces personnes immigrées provenaient principalement des pays suivants : près de 9 % de la France, 7 % de la Chine, 5 % du Maroc et d’Haïti et 4 % d’Algérie.  

Notons que plus de 82 % des personnes immigrées connaissent le français.

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