Salaberry-de-Valleyfield
Une étude pour penser l'avenir de l’Hôpital du Suroît

Par Jean-Michel Lhomme, Journaliste
Parce qu’en matière de réorganisation des services de santé aussi, il vaut mieux prévenir que guérir, le Comité Sauvons le centre mère-enfant et la mission régionale de l’Hôpital du Suroît lancent la réalisation d’ une étude sur l’impact qu’aurait la fermeture de dix services au sein de l’établissement.
Pilotée par l’Institut de Recherche et d’Information socio-économique (IRIS), cette recherche visera à illustrer les conséquences que pourrait avoir la fermeture des services d’accouchement, de néonatalité, de pédiatrie, de mammographie, de gynécologie, d’audiologie, d’ophtalmologie, de chirurgie de l’œil, de médecine nucléaire et d’échographie transoesophagienne sur les populations particulièrement vulnérables des deux MRC de Beauharnois-Salaberry et du Haut-Saint-Laurent.
« Grâce à la mobilisation exceptionnelle de tous les secteurs de la population du Haut-St-Laurent et de Beauharnois-Salaberry, nous avons gagné une révision du plan clinique qui prévoyait la fermeture de 10 services à l’hôpital du Suroît. Une équipe du CISSSMO travaille présentement à élaborer ce nouveau plan clinique, mais nous n’avons aucune garantie quant au maintien des services visés. C’est pourquoi nous avons interpellé l’IRIS qui possède une solide réputation dans la répartition des services de santé sur le territoire du Québec et dans de nombreux domaines qui touche à la lutte à la pauvreté. » affirme Edith Gariépy, porte-parole de la mobilisation et directrice à la CDC Beauharnois-Salaberry.
Dès que les résultats seront connus, le Comité les rendra publics et déposera copie de l’étude auprès des autorités concernées par l’élaboration du nouveau plan clinique du CISSSMO.
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