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Un besoin de financement urgent

« Notre milieu communautaire est épuisé »

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21 février 2022
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Benjamin Richer
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Par Benjamin Richer, Journaliste

Les Centraides du Québec lancent un cri du cœur devant la vulnérabilité du milieu communautaire, exacerbée avec la pandémie.

« Le réseau communautaire québécois et ses milliers de travailleurs et travailleuses ont constitué depuis deux ans un véritable phare dans cet interminable tunnel pandémique. Aujourd’hui, la flamme du phare vacille et le temps presse. Il nous faut collectivement, financièrement et rapidement reconnaître le rôle de ce vaste réseau communautaire. Parce que sans lui, c’est le noir », est-il écrit dans la lettre ouverte déposée par les Centraides du Québec, dont Néomédia a eu copie.

Ces derniers se sont réunis afin d’envoyer un message clair au gouvernement et soutenir les organismes qu’ils chapeautent. Un mémoire a d’ailleurs été déposé à l’Assemblée nationale demandant « un soutien financier accru, substantiel et prévisible des organismes communautaires ».

Ces organismes vivent depuis longtemps, avant même la pandémie, une pression considérable. Kim Barrette, directrice régionale par intérim de Centraide Sud-Ouest témoigne des conditions difficiles. « Notre milieu communautaire est épuisé et on doit leur venir en aide […] On sent vraiment un sentiment d’urgence », mentionne-t-elle.

Des intervenants en santé mentale doivent conjuguer avec leur propre épuisement professionnel au quotidien. Des travailleurs du milieu ont dû aller eux-mêmes dans des banques alimentaires. Ce ne sont pas les histoires qui manquent. 

La rareté de la main-d’œuvre et l’inflation n’ont fait qu’empirer la situation, selon Kim Barrette. Les organismes communautaires doivent souvent conjuguer avec des ressources limitées et peinent ainsi à payer leurs employés dans certains cas, qui quittent vers le réseau public.

Pourtant, ces organismes jouent un rôle essentiel dans la société. « Le réseau communautaire fait partie de la solution, on est comme le deuxième réseau de santé », ajoute Mme Barrette. Et son rôle a été d’autant plus pertinent durant la pandémie : hausse de l’isolement social, crise de santé mentale, augmentation de la violence conjugale et domestique, délestage en santé et services sociaux, hausse du décrochage et de l’échec scolaire, pertes d’emploi, augmentation de la précarité dans les secteurs les moins bien rémunérés – les enjeux ne manquent pas.

Afin de consolider et renforcer leurs équipes, et ainsi conserver leur expertise comme intervenant de première ligne auprès de communautés marginalisées et vulnérables, les organismes ont besoin d’une hausse de leur financement. « Le gouvernement a les leviers pour le faire », croit Kim Barrette.

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