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Plus de 4000 emplois en Montérégie dans cette industrie

Le Bloc Québécois incite le Parlement à protéger la gestion de l'offre

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1 mars 2021
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Marie-Claude Pilon
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Par Marie-Claude Pilon, Journaliste

Tout récemment, des députés du Bloc Québécois étaient accompagnés par une dizaine de producteurs sous gestion de l'offre de la Montérégie pour inviter les élus à tenir l'engagement moral pris quant à la protection du système de gestion de l'offre. 

Le parti de la députée de Salaberry-Suroît, Claude DeBellefeuille via le porte-parole en matière d’Agriculture, d’Agroalimentaire et de gestion de l’offre, Yves Perron et le porte-parole en Commerce international, Simon-Pierre Savard-Tremblay souhaite aussi que le fédéral passe à l'action dans le règlement des compenses promises. Celles-ci sont attendues par producteurs et transformateurs très durement touchés par les trois derniers accords de libre-échange signés par le Canada.

Pour le Québec, les pertes permanentes des producteurs et des transformateurs se chiffrent à au moins un demi-milliard de dollars par année. « Uniquement pour les régions administratives du Centre-du-Québec, de la Mauricie et de la Montérégie, la gestion de l’offre représente 2370 fermes. Par ailleurs, uniquement pour la filière laitière, 16 établissements de  transformation sont établis dans ces régions et les deux secteurs (production et transformation laitières) génèrent plus de 22 000 emplois directs. Les gens ne se rendent pas toujours compte de l’importance de l’agriculture dans l’économie locale, mais ce sont des retombées de plus de 1,69 G$ par année au PIB québécois », a mentionné Yves Perron.

Une circonscription très rurale 

En Montérégie, dans la MRC de Vaudreuil-Soulanges, on dénombre 437 fermes au total sur ce territoire. De ce nombre, 44 font l'élevage de bovins laitiers et de la production laitière. Huit font l'élevage de volailles et de la production d'oeuf. Un total de 52 entreprises agricoles sont actuellement sous la gestion de l'offre. 

Du côté de la MRC voisine, soit celle de Beauharnois-Salaberry, on dénombre 291 fermes au total. Parmi elles, 77 font l'élevage de bovins laitiers et de la production laitière. Six font l'élevage de volailles et la production d'oeufs. Enfin, un total de 83 fermes sont sous la gestion de l'offre au moment d'écrire ces lignes. 

Dans les faits, la circonscription de Salaberry-Suroît s'étend aussi dans les MRC du Haut-Saint-Laurent et des Jardins-de-Napierville. Voici les données pour ces régions: 

Haut-Saint-Laurent: 

- 597 au total sur ce territoire. De ce nombre, 131 font l'élevage de bovins laitiers et la production laitière;

- 6 font l'élevage de volailles et la production d'oeufs;

. Le total des fermes sous la gestion de l'offre est de 83. 

Pour la MRC des Jardins-de-Napierville:

- 551 fermes au total sur le territoire. De ce nombre, 41 font font l'élevage de bovins laitiers et la production laitière;

- 8 font l'élevage de volailles et la production d'oeufs;

- Le total des fermes sous la gestion de l'offre est de 49. 

« Le gouvernement a carrément mis notre modèle agricole sur la table en échange de compensations, et tarde en plus à les donner. C’est complètement inacceptable! », déplore Simon-Pierre Savard-Tremblay.

Les différents secteurs perdent énormément du fait que le Canada a ainsi sacrifié la gestion de l’offre dans l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPCG), l’Accord économique et commercial global (AECG) et surtout dans l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM). Tout cela, malgré plusieurs votes unanimes en Chambre pour la protéger.

C’est pourquoi le Bloc Québécois a déposé en février 2020, le projet de loi C-216 qui inclut la protection de la gestion de l’offre dans les responsabilités du ministre des Affaires étrangères.

« Le gouvernement ne pourra donc plus marchander notre souveraineté agricole! », renchérit le porte-parole du Bloc Québécois. Les producteurs et les transformateurs de nos régions ont besoin des compensations. « Mais il est clair, selon Simon-Pierre Savard-Tremblay, qu’aucun dédommagement ne pourra combler les dommages qu’ont causés les brèches que les gouvernements successifs ont acceptées dans le système de gestion de l’offre. C’est pourquoi il faut s’assurer de préserver ce qu’il reste de notre modèle agricole en le protégeant par force de loi ».

« Le Bloc Québécois et plusieurs acteurs du monde agricole se sont unis, au cours des derniers mois, pour demander simplement au gouvernement de cesser de vendre à rabais notre souveraineté alimentaire dans des accords internationaux en appuyant le projet de loi C-216, et d’officialiser leur promesse de compensations pour que les producteurs et les transformateurs puissent mieux prévoir leurs pertes et se réorganiser », a conclu Yves Perron.

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