« Ce n’est pas juste un loisir, c’est une passion »
Un joueur de volleyball d’ici s’illustre en Europe
Elliot Collard, 25 ans, est un brillant joueur de volleyball qui évolue aujourd’hui dans une ligue professionnelle aux Pays-Bas. Il a grandi dans la région et découvert une passion pour son sport en jouant à l’école secondaire de la Cité-des-Jeunes à Vaudreuil-Dorion.
Elliot Collard est en ce moment même en train de jouer des matchs préparatoires avec son équipe, mais bientôt, le 1ᵉʳ novembre, il devra quitter l’Europe pour revenir au Canada. Plus précisément à Vancouver où aura lieu la finale du camp des recrues RBC.
Tout donner pour mieux performer
Le camp des recrues de la Banque Royale du Canada (RBC) vise à trouver de futurs talents olympiques. Ainsi, les athlètes sélectionnés parmi les 100 finalistes pourront profiter de financement et de soutien continu pour la suite de leur carrière sportive.
« Si je ne suis pas choisi, ce n’est pas la fin du monde, mais en même temps, d’un autre côté, c’est beaucoup d'avantages qui s'offrent à moi. Que ce soit par le financement que RBC va offrir, par la visibilité ou que ce soit encore les ressources auxquelles on peut avoir accès en tant qu'athlète RBC », relate le joueur de volleyball.
Comment se prépare-t-il pour ce camp d’entraînement où toutes ses performances physiques seront testées ? Eh bien il se prépare au quotidien : « Mon travail c’est de m'entraîner, alors la préparation se fait par elle-même. Pour ce qui est des épreuves physiques, je dois m’assurer d'être capable de maîtriser le mouvement. Il faut visualiser et pratiquer », explique Elliot.
Puisqu’il quittera Amsterdam quelques jours seulement avant la compétition, il devra composer avec le manque de sommeil et le décalage horaire. « Ça risque d’être mon plus grand défi », souligne Elliot.
Justin Lafleur, un athlète en BMX et en saut en ski de Vaudreuil-Soulanges, sera lui aussi à la finale du camp des recrues RBC.
Jouer au volleyball ailleurs que chez soi
Cette année, Elliot s’est donné un nouveau défi, il entame sa carrière professionnelle en jouant au volleyball ailleurs qu’en Amérique du Nord. Il offre ses talents à l’équipe Lycurgus de la ville de Groningen aux Pays-Bas.
Aux Pays-Bas, les gens ne parlent pas nécessairement français. Même s’il commence lentement à apprendre la langue locale, des petits ajustements sont à faire pour les tâches du quotidien. « Ça fait partie de la vie d'athlète professionnel en Europe, ça me sort de ma zone de confort, mais ça me fait vraiment grandir et je trouve ça l'fun », exprime Elliot Collard.
Un parcours marqué par le travail et l’ambition
Le parcours du jeune homme débute au secondaire où il rejoint dès la première année l’équipe des Citadins. Elliot performe avec ses camarades de classe et ses amis jusqu’à la fin de son passage à la Cité-des-Jeunes. Il est ensuite sélectionné par le Cégep de Saint-Jérôme dont l’équipe collégiale de volleyball intérieur évolue en division 1.
« C’est ma mère, une enseignante en éducation physique dans la région, qui m’a poussé à me lancer là-dedans au cégep. C’est là que mon passe-temps est devenu ma passion », se souvient-il.
Après trois ans avec les Cheminots, Elliot quitte pour se joindre au Vert et Or de l’université de Sherbrooke. Là-bas, il se développe davantage, assez pour jouer dans un imposant tournoi international de volleyball de plage à Halifax en 2024. « Mon tandem s'est fait éliminer dans une partie serrée, mais l’expérience en valait tout de même la peine », raconte Elliot.
Soulignons d’ailleurs que l’athlète originaire de Vaudreuil-Dorion termine présentement une maîtrise en économie. Elliot a d’ailleurs remporté deux bourses pour son engagement d’étudiant-athlète, ce qui lui a permis de se concentrer sur son sport et ses études sans se soucier de ses finances personnelles.
Plus récemment, l’athlète d’ici a pris part à un entraînement avec l’équipe nationale de volleyball. Comme tout athlète de haut niveau, il convoite les Jeux olympiques. Elliot Collard ne se fait pourtant pas d’illusion, il sait qu’il devra travailler fort et élever son jeu d’un cran pour caresser ce rêve.
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