L'exploitation sera assurée par Pincourt, Notre-Dame-de-l'Île-Perrot et Terrasse-Vaudreuil
Vaudreuil-Dorion veut acheter l'aréna de la Cité-des-Jeunes
La Ville de Vaudreuil-Dorion fera l'acquisition de l'aréna de la Cité-des-Jeunes et en confiera, pour les prochaines années, la gestion aux villes de Notre-Dame-de-l'Île-Perrot, Pincourt et Terrasse-Vaudreuil. C'est du moins ce qui a été confirmé, ce lundi, lors de la séance ordinaire du conseil municipal.
Des résolutions en ce sens ont aussi été adoptées, ce lundi, dans les trois villes concernées.
Rappelons qu'en décembre 2022, les municipalités sur l'île Perrot avaient laissé savoir leur intention de faire l'acquisition de l'infrastructure sportive afin de répondre aux besoins de leur population. La Ville de L'Île-Perrot a décidé de ne pas prendre part au projet. Or, leurs démarches pour l’obtention de subventions visant à réaliser ce projet ont été infructueuses jusqu’ici.
Comme la Loi sur les compétences municipales ne permet pas à une Ville de se porter acquéreur d’un immeuble dans une autre municipalité, sauf exception, l’acquisition de cet aréna par la Ville de Vaudreuil-Dorion permettrait aux villes de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot et de Pincourt et à la Municipalité de Terrasse-Vaudreuil d’exploiter l’aréna et de continuer d’offrir des heures de glace à leurs citoyens et organismes.
« Les trois villes situées sur l’île Perrot sont prêtes à prendre en charge l’exploitation de l’aréna pour les cinq prochaines années. La Ville de Vaudreuil-Dorion va donc entamer les négociations avec le propriétaire », confiait, à Néomédia le maire de Vaudreuil-Dorion, Guy Pilon.
« Des discussions ont déjà été entamées entre les villes de l'île Perrot et le propriétaire de l'aréna, et le prix qui avait été discuté était de 3 M$. C'est chiffre que nous avons, mais c'est certain que nous allons négocier », continue M. Pilon.
Néanmoins, M. Pilon confirme que la Ville n'a aucun réel intérêt dans l'aréna en tant que tel. C'est plutôt le terrain qui intéresse l'administration municipale.
« Sur le campus de la Cité-des-Jeunes, c'est le seul terrain qui est encore privé. Tout le reste appartient à la Ville ou au gouvernement. Peut-être que le Centre de services scolaire serait aussi intéressé à l'acheter. De notre côté, nous avons déjà quelques idées de projets que l'on pourrait y réaliser. Une chose est certaine, dans cinq ans, quand l'entente sera arrivée à échéance, la valeur du terrain sera de 30% à 40% plus élevée que maintenant ».
À lire également
Notre-Dame-de-l’Île-Perrot deviendra co-gestionnaire de l’aréna de la Cité-des-Jeunes
Gestion de l'aréna de la Cité-des-Jeunes: Pincourt emboîte le pas
Donner un coup de pouce
En séance extraordinaire, la Ville de Notre-Dame-de-l'Île-Perrot a laissé entendre que l'entente se voulait un levier vers un projet plus important, soit celui de construire, sur l'île Perrot une infrastructure sportive.
« Notre objectif demeure le même, créer notre propre infrastructure sportive, et il y a une réelle volonté politique en ce sens au sein des trois villes (NDIP, Pincourt et Terrasse-Vaudreuil). Le conseil municipal voit cette entente comme un levier intéressant qui nous permet de fixer un échéancier pour la construction d’une infrastructure sportive sur l’île Perrot », a indiqué Mme Deschênes.
D'ici là, l'entente vient, en quelque sorte, donner un coup de pouce aux villes de l'île Perrot afin que leurs différentes associations sportives et citoyens puissent bénéficier d'une glace.
Cela dit, l’entente intermunicipale prévoit que les organismes reconnus par la Ville de Vaudreuil-Dorion pourront bénéficier du même tarif de location que ceux des municipalités de l’île Perrot.
« Les deux glaces de notre aréna municipal suffisent à peine à la demande de nos résidents et associations. L’aréna de la Cité-des-Jeunes vient compléter l’offre et répondre aux besoins de la population des municipalités voisines », a mentionné le maire de Vaudreuil-Dorion Guy Pilon. « Nous nous sommes tout de même assuré que lorsqu'il y avait des blocs d'heures de glace disponibles, nos associations sportives gardaient leur priorité », conclut M. Pilon.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.