La jeune femme est une athlète accomplie et une pédagogue en devenir
Constance Lambrinos et la passion de l’haltérophilie
Constance Lambrinos, la fille de Jeanie Harbour Lambrinos, propriétaire du CrossFit de la Cité n’a pas fini d’impressionner. Si elle a commencé l’haltérophilie à l’âge de 15 ans, ses débuts se sont avérés prometteurs.
« J’ai commencé en novembre 2014. Rapidement j’ai pris part aux qualifications pour les Jeux du Québec de 2015 à Drummondville. J’ai pris la 4e place à ma première compétition », souligne Constance Lambrinos qui étudie actuellement au baccalauréat en enseignement primaire à l’UQÀM.
Énormément de discipline
Récemment, l’athlète de 20 ans a pris part à sa dernière conquête chez les juniors. Elle occupait le second rang au Québec. « Maintenant je vais faire partie des seniors. Officiellement. Parce que ça fait deux ans que j’y prends part. Je suis une des plus jeunes dans ma catégorie et j’occupe la huitième place actuellement. L’année dernière j’avais pris le 5e rang. Même si je me bats contre des filles de 24 et 25 ans », explique Constance Lambrinos qui lève aussi des haltères en championnats universitaires. « La prochaine compétition est en mars. J’ai terminé première à ma présence initiale. Je désire défendre mon titre », lance celle qui prend toutes les mesures pour ce faire.
Six fois par semaine, on peut la retrouver dans le gymnase du Club d’haltérophilie de la Cité. « Certaines journées, je suis à l’école de 9 h à 17 h. Mais je viens quand même m’entraîner, de 19 h à 20 h 30. Il y a aussi les journées ou j’entraîne les plus jeunes. J’en profite pour m’entraîner également », lance celle qui a fait du patinage artistique pendant 14 ans. « Ça fait partie de moi. C’est beaucoup de discipline. » Ce n’est pas pour rien qu’elle figure également sur la liste de l’excellence élite , relève et espoir dans la classe junior depuis les deux dernières années.
Donner au suivant
La pétillante athlète a d’ailleurs commencé à transmettre sa passion. « J’entraîne les plus jeunes les samedis. Et je les suis en compétition. Ils doivent comprendre tôt ce que c’est. En haltérophilie il y a toujours de la place à l’amélioration. Tu peux continuellement progresser. Il y a des objectifs à atteindre, tout le temps », mentionne celle pour qui l’objectif est de se qualifier pour la Classique québécoise qui se déroule fin avril début mai.
Ses études pour devenir enseignante la tiennent occupée, mais ne l’empêche pas de soulever des charges imposantes. La belle peut devenir la bête. Alors qu’elle compétitionne chez les 55 kilos, parce que la catégorie 53 kilos a été abolie, elle a soulevé 64 kilos pour son meilleur arraché. À l’épaulé-jeté, elle a mis 79 kilos au-dessus de sa tête. Elle n’en pèse que 52.
Que ce soit comme athlète, comme entraîneuse ou comme enseignante, la jeune femme fera tourner de nombreuses têtes sur son passage.
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