Saint-Lazare souhaite une solution flexible adaptée à la réalité d’aujourd’hui qui respecte la capacité de payer des contribuables
En décembre 2015, à l’aube du terme d’un contrat de dix (10) ans avec le Complexe sportif St-Lazare (CSSL) pour l’utilisation de la glace et du terrain sportif, la Ville de Saint-Lazare et le
CSSL ont tous deux choisi de mettre fin à l’entente telle qu’elle existait. Le contrat actuel prendra fin le 30 septembre 2016.
La Ville souhaite une nouvelle entente flexible, adaptée à la réalité d’aujourd’hui, qui respecte la capacité de payer des contribuables au bénéfice de l’ensemble de ses organismes et de ses familles. Elle souhaite également assurer la conformité de toute entente à la Loi sur l’interdiction de subventions municipales.
Selon l’entente signée en 2005, la Ville garantissait annuellement au CSSL l’achat de 3 800 heures au coût d’environ 634 000 $ pour l’utilisation de la glace et du terrain sportif. «Malheureusement, l’expérience des dix (10) dernières années, nous a bien démontré que nous ne pouvons prédire l’utilisation réelle de la glace et du
terrain sportif par les organismes, ni en garantir la revente, a tenu à préciser le maire Robert Grimaudo. Les organismes de chez nous ont la liberté de profiter de tarifs plus compétitifs dans d’autres arénas locaux, que ce soit à Rigaud, Hawkesbury ou Lachine par exemples, et ne sont pas tenus contractuellement de sous-louer les heures payées par nos contribuables, a continué le maire. La Ville cumule donc annuellement un déficit d’environ 148 000 $ (soit 1.4 M$ sur 10 ans) pour des heures non utilisées, non revendues ou revendues à très faibles coûts à nos familles pour des activités de sports de glace libres tels le patinage, le hockey et le soccer. Un montant qui peut être considéré une subvention déguisée. La Ville souhaite donc une nouvelle entente plus flexible, à court ou moyen terme, qui répond davantage aux besoins spécifiques de nos contribuables.»
Contrairement à ce qui aurait été publié récemment dans les journaux, la Ville ne revend pas à grands frais les heures de glace aux organismes. Elle majore le coût uniquement de 5 $ de l’heure. De plus, la Ville tient à préciser qu’elle n’a pas rompu les négociations avec le CSSL. La Ville a déposé une demande au CSSL en janvier 2016 en fonction des réalités d’aujourd’hui dans l’objectif de respecter la capacité de payer des contribuables à laquelle, en février, le CSSL n’a pas répondu favorablement. La Ville a fait parvenir une nouvelle missive au CSSL en février et a signifié son intérêt de poursuivre les négociations. Elle est toujours en attente d’un retour.
La Ville continuera de rencontrer les organismes concernés afin de discuter des préoccupations soulevées. La Ville souhaite une nouvelle entente flexible, adaptée à la réalité d’aujourd’hui, qui respecte la capacité de payer des contribuables au bénéfice de l’ensemble de ses organismes et de ses familles.
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