Mise au point du député de Beauharnois
Claude Reid réaffirme son engagement à protéger l'hôpital du Suroît
Le député de Beauharnois, Claude Reid, assure être « pleinement mobilisé » pour défendre l’hôpital du Suroît, alors que le CISSS de la Montérégie-Ouest (CISSSMO) doit dévoiler en janvier son nouveau plan clinique régional.
À la suite de récentes discussions avec la direction du CISSSMO, M. Reid affirme avoir réitéré la nécessité de maintenir les soins et services inscrits dans la liste déposée en juin 2023 à l’hôpital du Suroit. Soulignons que dix services, dont le centre mère-enfants, devaient être complètement transférés au nouvel hôpital de Vaudreuil.
M. Reid s’est prononcé en faveur du maintien de ses services à Salaberry-de-Valleyfield. Il a également demandé une analyse complète de l’ensemble des infrastructures de santé du territoire, afin d’obtenir un portrait actualisé des besoins dans la grande région du Suroît.
« Je suis pleinement mobilisé et je travaille activement sur le terrain pour défendre la qualité et l’accessibilité des soins et services de santé pour les citoyens du Suroît. [...] Je veux rassurer les citoyens : je suis présent, je suis vigilant et je continue de travailler de façon constructive pour protéger les services du Suroît », a-t-il déclaré, se disant impatient de connaître les orientations finales du CISSSMO dans son plan d’établissement clinique. Selon lui, ce document sera déterminant pour comprendre les intentions de l’organisation concernant la mission de l’hôpital du Suroît.
Dans la même veine, le député n’envisage pas la possibilité que l’hôpital du Suroit ferme complètement ses portes une fois que le nouveau centre hospitalier de Vaudreuil ouvrira ses portes. « La demande dans la région est trop forte. La solution est en partie d’avoir plus d’espace pour accueillir les personnes nécessitant des soins. Les ministres Dubé et Guilbeault font les bonnes démarches. Une fois que tout le monde va être capable de s’entendre, ça va se placer », estime Claude Reid.
M. Reid rappelle par ailleurs que le projet de relocalisation de l’urgence demeure inscrit au Plan québécois des infrastructures, ce qui confirme l’importance stratégique de l’établissement pour le réseau de santé régional. La relocalisation ne cherche pas à déplacer l’urgence ailleurs, mais plutôt à procéder « à l’agrandissement et à la modernisation de la branche ». Rappelons l’investissement de 200 millions de dollars en juin 2022 qui avait été fait par la CAQ dans ce dossier.

