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11 novembre

Un jour pour se souvenir

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11 novembre 2022
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Par Jean-Michel Lhomme, Journaliste

La Première Guerre mondiale est une horreur absolue qui a pris fin il y a bien longtemps. Il y a 104 ans précisément. Et c'est justement parce qu'aujourd'hui plus personne n'est en mesure de nous raconter ce pan d'histoire, qu'il est important que chaque, le 11 novembre, nous prenions tous quelques instants pour nous souvenir.

Le jour du Souvenir était autrefois appelé jour de l’Armistice. C'est d'ailleurs toujours sous cette appellation que le 11 novembre est célébré en Europe. 

En effet c'est le 11 novembre à 5h45, en France, que l'armistice est signé dans les conditions demandées. Les hostilités sont suspendues le même jour à 11 heures. C'est pourquoi c'est à cette heure précise que nous célébrons le jour du Souvenir.

Pour tous cette date marque la fin de la Grande Guerre. Ce n'est pas tout à fait exact puisqu'un armistice est une suspension provisoire des combats dans le but de négocier une fin des hostilités. Celui signé le 11 novembre était d’une durée de 36 jours et il fut reconduit à plusieurs reprises. Mais dans les faits, c'est à cette date que les canons se sont enfin tus.

La guerre la plus meurtrière de l'histoire
Entamée en 1914 suite à l'assassinat de l’archiduc François Ferdinand d’Autriche-Hongrie, la Première Guerre mondiale est responsable de la mort de plus de 9,5 millions de personnes. Soit plus que la population actuelle du Québec tout entier !

Et peut-être même plus, car, selon l'historien Antoine Prost, il manquerait 1 million de morts non comptabilisés par les différentes armées: les prisonniers morts en détention, les soldats décédés des suites de leurs blessures après leur démobilisation ou encore ceux victimes de maladie.

Plus de 650 000 Canadiens et Terre-Neuviens ont combattu au cours de cette guerre, aussi appelée la Grande Guerre. Plus de 66 000 d’entre eux ont perdu la vie et plus de 172 000 autres ont été blessés. Leurs contributions et leurs sacrifices ont permis au Canada d’être un signataire distinct du Traité de Versailles, qui a mis fin officiellement à la guerre. 

Pourquoi porter un coquelicot en boutonnière ?
Le coquelicot est une fleur sauvage qui sait se satisfaire des terrains en friche. C'est pourquoi il a été la première fleur à repousser sur les champs de bataille des Flandres (en Belgique) et du nord de la France. Des champs dévastés par les millions de balles, de poudres et de litres de sangs versés.

C'est l'image utilisée par le lieutenant-colonel John McCrae dans son poème « Au champ d’honneur ». C'est ce texte poignant, écrit en 1915 dans une ambulance de campagne canadienne stationnée au nord d’Ypres en Belgique, qui a inspiré Moina Michael. Cette membre du YMCA américain à l’étranger a été la  première personne à utiliser un coquelicot comme symbole du souvenir. En le portant, elle fit le vœu de « toujours porter un coquelicot des champs de Flandre en signe de souvenir » et pour symboliser le vœu de « garder au fond de l’âme le goût de vivre en liberté » exprimé dans le poème. 

Ce voeu est devenu le nôtre. Aujourd'hui encore, le coquelicot est le symbole du souvenir. Chaque année la légion royale canadienne vend des coquelicots à épingle que des millions de Canadiens portent durant plusieurs semaines avant le 11 novembre.

Les lieux du souvenir dans la région
Au Québec le principal lieux de mémoire se trouve à Sherbrooke. C'est là qu'est érigé le Monuments aux Braves. Plus près de chez nous, plusieurs sites permettent de se recueillir :

  • Le mémorial permanent dans le hall d’entrée de l’hôtel de ville  de Saint-Lazare (1960, chemin Sainte-Angélique)
  • L'exposition dans la vitrine de la Société historique de Saint-Lazare
  • Le Cénotaphe de la Légion à Hudson (Place Vimy)
  • Le Cénotaphe de Salaberry-de-Valleyfield (65 Rue Jacques-Cartier) 

Le dernier lieu, et sans doute le plus important, n'a pas d'adresse. Mais il a un visage : le vôtre et peut-être celui d'un arrière-grand-père dont les traits se devinent encore à travers les vôtres... et peut-être même ceux de vos enfants.
Le temps effaçant tout, même le pire, se souvenir est de moins en moins facile. Au besoin, un simple coquelicot peut vous y aider.

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