Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux
Vague d'appuis pour le maintien des services du Centre mère-enfant de l’Hôpital du Suroît
L’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) s’oppose fortement à la fermeture à venir du Centre mère-enfant de l’Hôpital du Suroît, annoncée par le CISSS de la Montérégie-Ouest (CISSSMO).
Rappelons que le CISSSMO a annoncé son intention de transférer les services actuellement offerts à Salaberry-de-Valleyfield vers le futur hôpital de Vaudreuil-Soulanges.
« Le déménagement du Centre mère-enfant éloignera les services des familles résidant sur le territoire du Haut-Saint-Laurent et de Beauharnois-Salaberry, en plus d’accentuer la concentration des services gynécologiques dans la région de Vaudreuil-Soulanges, ce que nous décrions vivement. Il faut plutôt offrir des services de proximité à la population », fait valoir Francis Collin, représentant national de l’APTS en Montérégie-Ouest.
Des dépenses supplémentaires pour les familles
Le transport collectif n’assurant pas de liaison entre Vaudreuil-Soulanges, le Haut-Saint-Laurent et Beauharnois-Salaberry, le transfert vers le futur hôpital représente des déplacements plus longs pour les familles de la région, pouvant aller jusqu’à 50 km pour certaines municipalités, augmentant entre autres les dépenses pour l’essence et les péages.
« Le Centre mère-enfant du Suroît a vu le jour en grande partie grâce à des fonds de 1,8 M$, amassés par la Fondation de l’Hôpital du Suroît grâce à des dons de la population. Les services qui y sont offerts doivent rester disponibles pour les familles du secteur. Le CISSSMO pourrait tout à fait les offrir au nouvel hôpital tout en maintenant en place ceux du Suroît », poursuit Francis Collin.
Ajoutons que les MRC de Beauharnois-Salaberry et du Haut-Saint-Laurent affichent un des taux de signalement à la direction de la protection de la jeunesse les plus élevés du Québec.
Les recommandations préliminaires de la Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse privilégient une intensification des efforts en prévention chez les tout-petits, ce qui implique entre autres des suivis de grossesse accessibles tels que ceux offerts au Centre mère-enfant du Suroît.
« La voix de la communauté doit être entendue et les besoins de la population pris en compte dans l’organisation du réseau de la santé et des services sociaux. C’est pourquoi nous joignons notre voix à celles des citoyens et des organismes communautaires du secteur pour réclamer le maintien du Centre mère-enfant à l’Hôpital du Suroît et la création d’un service équivalent au nouvel hôpital de Vaudreuil », conclut Francis Collin.
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