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Malgré l'interdiction de posséder un coq, M. Guindon est prêt à tout pour conserver son animal.

Un coq est au coeur d'un litige à Très-Saint-Rédempteur

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29 mai 2019
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Jessica Brisson
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Par Jessica Brisson, Éditrice adjointe

Un citoyen de Très-Saint-Rédempteur est prêt à tout pour sauver Lolo, son coq, qu'il tente désespérément de faire reconnaitre comme étant un animal domestique.

Depuis deux ans, Mario Guindon vit avec Lolo, son coq, dans sa maison de Très-Saint-Rédempteur. « J'ai adopté Lolo, il était tout petit, pour moi c'est mon bébé, c'est comme un chien », explique le propriétaire. Malgré que la règlementation municipale stipule qu'il est interdit de posséder un coq sur des terrains utilisés à des fins résidentielles ou autre, l'inspecteur municipal aurait autorisé M. Guindon à avoir un coq en 2018, selon ce que rapporte le propriétaire. 

Mais voilà qu'une plainte déposée contre l'homme vient changer le tout. Le 30 avril dernier, l'inspectrice municipale s'est rendue chez M. Guindon après qu'une plainte concernant la présence du coq ait été déposée. « Je n'ai jamais caché mon Lolo. Il va dehors le jour, mais le soir, il rentre dans la maison. Il a sa chambre en bas que j'ai fait insonoriser donc on ne l'entend pas s'il chante. » Par conséquent, Mario Guindon s'expose à une amende pouvant aller jusqu'à 1 000 $ et l'obligation de se départir de Lolo.

« Si on commence à faire des exceptions, on ne finira plus. » - Julie Lemieux

« Le pourquoi que la Municipalité, et toutes les municipalités d’ailleurs interdisent les coqs, c'est parce qu'il est interdit de faire l'élevage de volaille en zone résidentielle. Les poules sont acceptées pour permettre aux gens d'avoir des oeufs frais, mais ils n'ont pas besoin de coq pour ça », explique Julie Lemieux, mairesse de Très-Saint-Rédempteur. « Si tu as un coq et des poules, tu risques d'avoir des poussins et là ça devient un élevage », poursuit-elle. 

Mme Lemieux dit comprendre le sentiment d'attachement que peut ressentir M. Guindon pour son animal, mais s'explique mal pourquoi, au départ, il s'est procuré un coq en sachant très bien que le règlement le lui interdisait. « Une fois que la municipalité reçoit une plainte, nous n'avons d'autre choix que d'appliquer le règlement. On ne peut pas permettre à un et non à l'autre. Si on commence à faire des exceptions, on ne finira plus. »

Ainsi, selon la règlementation :

Quiconque contrevient à quelques dispositions du présent règlement, commet une infraction et est passible, en plus des frais :

1º Pour une première infraction, d’une amende de 500 $ à 1 000 $ si le contrevenant est une personne physique, et de 500 $ à 2 000 $ s’il est une personne morale;

2º Pour toute récidive ayant eu lieu à l’intérieur d’une période d’un an suivant la date de la première infraction, d’une amende de 1 000 $ à 2 000 $ si le contrevenant est une personne physique, et de 1 000 $ à 4 000 $ s’il est une personne morale.

Toute infraction continue à une disposition du présent règlement constitue, jour par jour, une infraction séparée et distincte.  Une amende imposée à un contrevenant en raison d’une infraction ne le libère pas de se conformer au présent règlement.

Quoi qu'il en soit, Mario Guindon est prêt à tout pour conserver son coq, Lolo. « Je ne me débarrasserai pas de mon coq. C'est comme un chien pour moi, c'est mon bébé. Il ne dérange personne. La plainte a vraiment été déposée de mauvaise foi. On s'acharne sur moi. »

 

 

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