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Gens de chez nous : rencontre avec des pompiers-préventionnistes

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18 février 2019
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Jessica Brisson
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Par Jessica Brisson, Éditrice adjointe

Parce qu'être pompier va au-delà que d'éteindre des feux, Alexandre Côté et Marlyn Gauthier se sont donné comme mission d'éduquer la population en matière de sécurité incendie et ainsi devenir pompier-préventionniste.

« Sensibiliser les gens, les amener à adopter des comportements sécuritaires est notre mission première, en tant que pompier-préventionniste », souligne d'entrée de jeux Alexandre Côté, capitaine-préventionniste au sein de la Régie intermunicipale d'incendie du Lac Saint-François.

« Nous sommes aussi responsables d'enquêter après un incendie. C'est à nous que revient la tâche de déterminer les causes, ce qui nous permet de mieux cibler nos interventions et nos campagnes de prévention », poursuit-il.

« Nous portons plusieurs chapeaux. Notre travail comporte de nombreux aspects dont les inspections résidentielles, commerciales et industrielles, l'élaboration de plans d'intervention, mais aussi l'éducation des citoyens », ajoute Marlyn Gauthier, également pompière-préventionniste pour les municipalités de Rivière-Beaudette, Saint-Polycarpe et Saint-Clet.

Mieux vaut prévenir que guérir

« Faire de la prévention, c'est bien plus que de rappeler aux gens l'importance de changer les piles de leurs avertisseurs de fumée deux fois par année », explique M. Côté.

« Nous sommes là pour sensibiliser la population, informer, amener les gens à adopter des comportements sécuritaires que ce soit pour l'utilisation de certains appareils ou lorsqu'il s'agit de faire un feu à l'extérieur », renchérit sa collègue.

« Dans les résidences, on s'assure que les détecteurs de fumées sont installés aux bons endroits, qu'ils répondent aux normes et surtout qu'ils sont fonctionnels. On vérifie les installations électriques, bref, on s'assure que tout est sécuritaire », explique le capitaine-préventionniste.

« Dans les commerces et les industries, on évalue les risques potentiels associés aux incendies et aux matières dangereuses, mais en plus, prépare et conçoit des plans d'évacuation et des programmes d'interventions d'urgence. Ainsi, si on reçoit une alerte d'incendie, nous savons exactement comment intervenir, ce qui nous permet de sauver beaucoup de temps et par conséquent, limiter les dommages », ajoute Mme Gauthier.

Les coûts de la prévention

« Il faut sensibiliser les gens, tant les citoyens que les commerçants que le coût de la prévention est bien moindre que le coût lié à une perte », de dire Alexandre. « Le but des campagnes de préventions est justement d'éviter les coûts engendrés par les pertes, mais aussi par les alertes non fondées.»

Selon le ministère de la Sécurité publique du Québec, 9 alarmes incendie sur 10 sont non fondées. Près de 20% de ces alarmes sont dues à une installation déficiente des composantes du système d'alarme, à un mauvais entretien et à des composantes défectueuses.

Plus de 40 % des alarmes sont causées par de la fumée légère et environ 8 alarmes non fondées sur 10 se déclanchent quand les occupants sont à leur domicile.

« Quand on reçoit une alerte incendie non fondée, qui cause le déplacement inutile des pompiers, il faut savoir qu'il y a des frais, mais aussi des risques de rattachés à l'alerte.»

  • 1ère alarme : l'appelant reçoit un avertissement;
  • 2ieme alarme : un constat d'infraction est remis à l'appelant;
  • 3ième alarme et + : des amendes sont remises et le montant augmente à chacune des interventions.

Marlyn Gauthier ajoute que : « quant aux risques, le temps que les pompiers sont monopolisés loin d'une urgence véritables, la sécurité des autres citoyens est compromise.»

« En travaillant très fort au niveau de la prévention, on sensibilise les gens à adopter des comportements sécuritaires ce qui aura pour effet de diminuer les appels non fondés et par conséquent, des frais qu'ils engendrent », de dire le capitaine-préventionniste.

Un service pour les citoyens

Les services incendie appartiennent aux citoyens, il ne faut pas avoir peur d'aller à leur rencontre et des appeler en cas de doutes.

« Quand on reçoit des appels de résidents qui nous questionnent sur des appareils ou qu'ils souhaitent que se rende chez eux pour vérifier leurs détecteurs de fumée, c'est pour une nous une grande marque de reconnaissance. On voit que le message que l'on tente de faire passer commence à entrer dans les maisons et que les gens préfèrent être rassurés », conclut la pompière.



 

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