Pour l'instant, tous les espoirs sont permis pour les quelque douze résidents du secteur.
Lueur d'espoir pour les résidents du Parc-Max-Séjour à Les Cèdres
Un entrepreneur de la région pourrait bien sauver le parc de maisons mobiles Parc-Max-Séjour de Les Cèdres.
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« En décembre dernier, nous avons rencontrer un entrepreneur de la région qui serait prêt à acheter le parc et d'y construire un réseau d'égout qui desservirait uniquement les maisons situées dans le Parc-Max-Séjour », explique en entrevue à Néomédia Vaudreuil-Soulanges, Jimmy Poulin, directeur général et secrétaire-trésorier à la Municipalité de Les Cèdres.
Selon M. Poulin, des discussions auraient été entreprises entre l'avocat du propriétaire actuel des terrains, M. Arvind Patel et l'entrepreneur.
Ce qu'il faut savoir, c'est que le projet d'aménagement d'un réseau d'égout est rattaché à l'achat du parc de maisons mobiles et qu'il devrait avoir subdivision des lots.
« Le promoteur analyse actuellement la faisabilité et la rentabilité de son projet. Nous espérons en savoir plus au début du mois de février », poursuit M. Poulin.
Lueur d'espoir pour les résidents
Bien que le projet reste encore incertain, l'administration municipale demeure optimiste que le dossier se règlera dans l'intérêt des résidents.
En vertu de règlements municipaux et environnementaux, la douzaine de maisons du Parc-Max-Séjour installées depuis plus d'une quarantaine d'années ne sont plus conformes. Selon les résidents, le ministère de l'Environnement exercerait de la pression sur la ville, qui elle pousse le propriétaire des terrains à se conformer.
« L'affaire, c'est qu'il y a 6 lots, mais 12 maisons ce qui est plus ou moins légal. En plus, il y a une fosse septique pour deux à trois maisons. C'est ce que le ministère de l'Environnement n'aime plus, c'est ce que la ville n'aime plus », expliquait M. Stephane Trottier, résident du Parc-Max-Séjour lors d'une rencontre avec Néomédia en octobre dernier.
L'étape qui risque d'être la plus longue dans ce dossier est celle impliquant le ministère de l'Environnement. « En vertu de la loi, il faut obtenir une autorisation du gouvernement afin de pouvoir procéder aux travaux d'aménagement d'un réseau d'égout », ajoute le directeur général.
Les citoyens pourront-ils devenir propriétaires de leur terrain ? Resteront-ils locataires ? Devront-ils quitter d'ici le 30 juin 2019 ? Pour l'instant, tous les espoirs sont permis pour les quelque douze résidents du secteur.
À l'heure actuelle, l'identité du promoteur impliqué dans le projet ne peut être divulguée. Toutefois, M. Poulin indique qu'il s'agit d'un entrepreneur ayant déjà construit des projets semblables.
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