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Terrasse-Vaudreuil a enfin son jardin communautaire

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5 juillet 2018
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Jessica Brisson
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Par Jessica Brisson, Éditrice adjointe

Les jardins communautaires et les jardins libre-service gagnent de plus en plus en popularité dans les différentes municipalités de la MRC de Vaudreuil-Soulanges et Terrasse-Vaudreuil ne fait pas exception.

En effet, les citoyens de la petite municipalité de Terrasse-Vaudreuil peuvent désormais profiter d'un jardin communautaire pour la saison estivale, et ce, grâce à l'initiative d'une citoyenne engagée, Sylvie Trépanier. 

Porte-parole du projet et horticultrice au sein de la Société d'horticulture et environnementale des villes de l'Île-Perrot, Mme. Trépanier a approché le conseil municipal de la Terrasse-Vaudreuil dès novembre dernier afin de présenter son projet d'horticulture urbaine.

« Ça fait longtemps que l'idée mijote dans ma tête. Après les élections municipales, j'ai été rencontrer les gens du conseil pour présenter mon projet. Ils m'ont demandé d'organiser une séance d'information sur l'agriculture urbaine afin de voir si les résidents avaient un intérêt pour le projet », explique fièrement l'instigatrice du projet.

Malgré la tempête qui s'abattait le soir de la rencontre, plus d'une vingtaine de résidents ont assisté à la séance d'information et 15 personnes avaient réservé leur jardinet. C'est ainsi qu'est né le projet Jardinons Terrasse-Vaudreuil.

Un projet rassembleur

Si l'initiative de jardin communautaire a pour effet de rassembler les citoyens et de favoriser l'entraide, il a su susciter l'intérêt chez plusieurs personnes extérieures au projet. En effet, l'université McGill a gracieusement accepté de prêter (à long terme, espèrent les citoyens) une partie de son terrain sur le 5e boulevard.

« La municipalité nous a accordé un budget de 1 000 $, l'entreprise Polymos nous a fourni du carton en grande quantité, Gabriel Vaillancourt nous a fourni le paillis de cèdre et la Ville nous a permis de bénéficier de ses rabais chez les différents marchands », poursuit Mme Trépanier.

Ainsi, c'est sur ce lopin de terre, soigneusement aménagé, qu'ont été construits une vingtaine de jardinets.  En plus d'y retrouver des espaces privés, on y retrouve également des espaces dits communautaires dans l'allée centrale et des bacs libre-service à l'entrée du jardin.

« En fait, nous proposons deux formats de jardinet aux citoyens. Les plus grands mesurent 4 x 12 et les plus petits 4 x 4. Le coût de location pour la saison est de 20 $ pour les plus grands et 10 $ pour les plus petits.  Chaque citoyen est responsable de son espace. Donc, il apporte les plants qu'il souhaite y cultiver et se charge de l'entretien », explique Sylvie Trépanier.

Les espaces communautaires eux permettent de faire pousser divers aliments en hauteur et  ainsi gagner plus d'espace. Les gens qui avaient apporté trop de plants pouvaient les partager avec les autres jardiniers, mais pouvaient aussi les planter dans les bacs à l'entrée du jardin et ils devenaient ainsi disponibles à tous.

D'infinies possibilités

« Puisque nous avons commencé à construire les jardinets en partant du fond du jardin, il nous reste encore assez d'espace pour en construire une dizaine. » Ainsi, les citoyens intéressés peuvent dès maintenant réserver un espace pour la saison 2019. 

« Nous voulons que ce jardin devienne un milieu de vie, un lieu rassembleur et inclusif, c'est pourquoi tout a été pensé afin de permettre aux personnes à mobilité réduite de participer. Si la demande devait venir, nous serions en mesure d'aménager des espaces spécialement conçus pour répondre à leurs besoins, en construisant des boîtes plus hautes et plus étroites. »

Une deuxième phase au projet est déjà en branle et  inclura la construction d’un potager en libre-service, où tous les citoyens pourront cueillir des légumes et fines herbes, dès 2019. « C’est une initiative importante pour notre petite municipalité de 2000 habitants », a commenté Audrey Dépault, conseillère municipale. « Les citoyens sont de plus en plus sensibilisés à l’impact environnemental de leurs choix de consommation, et ce projet leur offre la liberté de cultiver leurs propres aliments et de réduire leur empreinte écologique ».

Pour plus d’information ou pour louer un espace pour l’été 2019, veuillez contacter : Sylvie Trépanier :  [email protected]

 

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