Politique provinciale
Remaniement ministériel : Un nouveau plan pour le Québec
Au terme de la présentation de son nouveau conseil des ministres, le premier ministre du Québec, François Legault, a annoncé la nouvelle direction qu'entend prendre le gouvernement d'ici la prochaine élection générale en 2026.
C'est ni plus ni moins qu'un traitement choc qu'a promis le premier ministre pour, entre autres, couper de façon drastique dans la bureaucratie. C'est d'ailleurs à la nouvelle présidente du conseil du Trésor, France-Élaine Duranceau que François Legault a donné la charge de ce grand « ménage ».
Un nouveau plan, quatre champs d'action
À l'occasion de son discours, François Legault a présenté les grandes lignes de son nouveau plan pour contrer le « système actuel qui est devenu une camisole de force dont il faut se « libérer ».
L'économie et le porte-feuille des québécois sont au coeur des priorités du premier ministre. D'ailleurs, François Legault s'engage à présenter sa nouvelle vision économique qui tiendra compte des bouleversements majeurs causés, entre autres par la guerre commerciale déclenchée par les États-Unis.
Le chef caquiste entend également tout mettre en oeuvre pour améliorer l'efficacité du Québec, notamment en coupant dans la bureaucratie, mais également en environnement où le nouveau ministre, Bernard Drainville, devra revoir les façons de faire pour réduire les délais d'autorisation.
En matière de sécurité, le nouveau ministre de la Sécurité publique, Ian Lafrenière aura pour mission de présenter « aura pour mission de présenter rapidement des mesures pour assurer la sécurité des Québécois », a indiqué François Legault
Finalement, quatrième et dernier champ d'action concerne l'identité. Le premier ministre entend poursuivre les pressions sur Ottawa pour réduire à 200 000 le nombre d'immigrants temporaires à Montréal et à Laval. « On n'exclut aucun moyen pour réduire la pression sur nos services publics et sur notre identité », a-t-il ajouté en soulignant au passage l'explosion de l'immigration.
« Personnellement, je n'ai plus le goût de me battre. À l'âge que j'ai, je ne suis plus dans les concours de popularité... On doit et on va tous ensemble, tout donner pour avoir des résultats pour les Québécois et ce sont les Québécois qui vont nous juger en 2026 », a conclu François Legault.
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