Politique provinciale
Marie-Claude Nichols revient au PLQ : « J’ai un rôle à jouer »
Après plus de deux ans à siéger comme indépendante, la députée de Vaudreuil, Marie-Claude Nichols, fait officiellement son retour au sein du Parti libéral du Québec (PLQ). Une décision mûrement réfléchie, motivée par le contexte politique actuel et une rencontre marquante avec le candidat à la chefferie, Pablo Rodriguez.
« C’est une grosse décision. Nous avons jusqu’au 9 mai pour prendre nos cartes de membres. Je ne m’étais pas encore positionnée à savoir si j’allais prendre ma carte ou non. Je trouve ça fou tout ce qui se passe en ce moment, surtout avec la décote du Québec », confie-t-elle en entrevue à Néomédia.
Rappelons qu'en avril dernier, le premier ministre du Québec, François Legault, a annoncé que la cote de crédit du Québec a été revue à la baisse, affectant ainsi les capacités d'emprunts du gouvernement, mais également des contribuables..
« Quand la nouvelle est sortie, je me suis dit que j’avais un rôle important à jouer dans tout ça et que je devais revenir au Parti », lance-t-elle, avec émotion.
Un appui sans équivoque à Pablo Rodriguez
Ce vendredi, la députée s’est rendue à la permanence du PLQ pour officialiser son retour. « Ça m’a fait quelque chose d’arriver au Parti, de déposer mon renouvellement de carte et de revoir les gens. Ça m’a fait vivre de grandes émotions », raconte-t-elle. « Il y avait des députés présents. Ils me disaient être contents de me voir et d’avoir hâte que l’on travaille ensemble. Ils reconnaissent mon expertise et ça fait du bien. »
Dans la foulée de son retour, Mme Nichols a aussi annoncé son appui à Pablo Rodriguez, candidat à la direction du PLQ. « Tant qu’à revenir au Parti, je me suis dit que j’allais appuyer un candidat. J’ai rencontré tous les candidats et le profil de Pablo est celui qui me parlait le plus », explique-t-elle.
Ce qui l’a séduite ? L’humanité, l’écoute, et le leadership rassembleur de l’ancien ministre fédéral. « J’ai aimé son humanité et son discours rassembleur. Personnellement, j’ai apprécié qu’il reconnaisse mon expérience et ce que je peux apporter dans une équipe. Je n’ai pas eu besoin de lui dire et il l’avait reconnu. C’est certain que tout cela me parlait. »
Une nouvelle page tournée
Alors que la course à la chefferie bat son plein, Nichols choisit de regarder vers l’avant. Elle siégera comme indépendante jusqu’à la fin de la session parlementaire, en juin, mais elle prévoit réintégrer officiellement le caucus libéral à la rentrée de septembre, si Rodriguez est nommé chef.
« Si Pablo est nommé chef, je vais recommencer à siéger en septembre. Il va avoir donné ses couleurs au caucus, des responsabilités auront été partagées. »
Et si ce n’est pas lui ? « J'ai toujours dit que j'étais une libérale et que je voulais revenir au Parti. Si ce n'est pas Pablo le chef, je parlerai avec celui qui aura été choisi, une fois rendue là ».
Chose certaine, Marie-Claude Nichols estime que l'avenir du Parti libéral sera positif. « Oui, il y a eu les événements avec Dominique Anglade et certains collègues. Mais je sens qu’il y a plein de belles choses qui vont arriver. Pablo est rassembleur. Il accueille tout le monde à bras ouverts. Comme Jean Charest disait : en politique, on additionne, on ne soustrait pas. »
Et d’ajouter, avec conviction : « Sa vision de la politique est très moderne. Il écoute les élus, la population. Il reconnaît ses forces, ses faiblesses, et il sait s’entourer. Ça va faire du bien. »
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