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PANDÉMIE- COVID-19

Mise au point de trois conseillers de Coteau-du-Lac sur les mises à pied temporaires

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5 avril 2020
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Marie-Claude Pilon
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Par Marie-Claude Pilon, Journaliste

À la suite de la parution d’un article sur des mises à pied temporaires survenues cette semaine à la Ville de Coteau-du-Lac, trois conseillers municipaux souhaitent faire une mise au point. Ils précisent que cette décision a été motivée d’abord et avant tout pour des considérations sanitaires.

Rappelons que plus tôt cette semaine, la localité annonçait des mises à pied temporaire au sein de son équipe de cols bleus. Le conseiller municipal David-Lee Amos avait alors expliqué que cette décision avait été prise pour des raisons économiques.

« Nous avons été étonnés de lire cela. Il n’est jamais facile comme l’a mentionné la mairesse de mettre à pied, ne serait-ce que temporairement, des employés municipaux.  Nous reconnaissons le bon travail quotidien de nos employés. Par contre, nous tenons à préciser que nous avons pris cette décision en se basant uniquement sur des préoccupations de santé et de pérennité », précisent les conseillers Nathalie Clermont, Alain Laprade et Michael Sarrazin.

M. Laprade, qui représente les citoyens du district 1, ajoute que de garder les employés affectés aux tâches non essentielles auraient envoyé un mauvais message. « On demande aux citoyens d’éviter les parcs. On a fait plusieurs tentatives pour trouver des solutions avec les employés touchés, mais malheureusement, elles n’ont pas porté fruit. On aurait aimé s’entendre avec nos employés, mais ça n’a pas été possible. La seule solution demeurait les mises à pied temporaire », ajoute-t-il.

Son collègue du district 6, Michael Sarrazin abonde dans le même sens en mentionnant que la décision n’a pas été prise à la légère. « Une analyse a été faite pour assurer les services essentiels. La priorité devait être l’urgence sanitaire et on se devait de respecter les directives gouvernementales. On ne voulait pas mettre nos employés à risque. »

Nathalie Clermont pour sa part ajoute qu’au sein même du conseil, la définition de services essentiels variait. « En tant que décideurs, nous nous devions de comprendre et assimiler les recommandations de l’avis juridique, qui soit dit en passant, avait été commandé par notre mairesse et notre directrice générale afin de prendre de façon éclairée la meilleure décision », indique-t-elle.

« Étant donné la quantité d’employés de notre équipe au sein des travaux publics, il nous revenait d’assurer et la santé de notre personnel et la pérennité de la ville dans sa prestation de services aux citoyens. Avec toute l’aide économique et psychologique offerte par nos différents paliers gouvernementaux, nous ne laissons certainement pas nos employés sans ressource », informe-t-elle également.

Elle insiste sur le fait que la majorité du conseil se devait d’exercer un leadership fort pour la protection de la santé de tous et assurer la continuité des services essentiels aux citoyens.  De plus, elle poursuit en précisant « qu’il ne faut surtout pas faire peur à nos citoyens en leur disant qu’ils ne recevront pas de services essentiels en cette période de pandémie mondiale », conclut-elle.

 

 

 

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