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Projet de loi 40

Les enseignants manifestent devant les bureaux de Marilyne Picard

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10 décembre 2019
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Jessica Brisson
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Par Jessica Brisson, Éditrice adjointe

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Plus de quatre-vingts personnes se sont réunies lundi soir dernier, devant les bureaux de la députée caquiste de Soulanges, Mme Marilyne Picard, afin de manifester leur opposition au projet de loi 40.

Ces manifestants provenaient majoritairement du Syndicat de l’enseignement de la région de Vaudreuil (SERV-CSQ) et du Syndicat du personnel de soutien des Trois-Lacs (SPSTL-CSQ). La députée n’avait pas donné suite à plusieurs demandes de rencontre, alors c’est le personnel de l’éducation qui est allé à sa rencontre pour lui exprimer leur colère.

Madame Picard a finalement accepté de rencontrer les représentants syndicaux durant leur manifestation. D'ailleurs, la députée a qualifié la rencontre de cordiale, sans toutefois donner plus de détails sur les échanges avec le syndicat.

« Alors qu’il prétendait valoriser les enseignants, le ministre a déposé un projet de loi qui les déconsidère ouvertement. Il réduit leur espace décisionnel en faisant disparaitre la parité dans les conseils d’établissement, et s’attaque directement à leur autonomie professionnelle. La réforme proposée par le ministre Roberge pourrait à terme faire des enseignants de simples exécutants de méthodes pédagogiques imposées par le ministère. Il faut maintenant que le ministre entende nos objections », explique Véronique Lefebvre, présidente du SERV-CSQ.

« Les regroupements de services soulèvent plusieurs inquiétudes et ouvrent la porte à la sous-traitance et la perte d’expertise. Pour le personnel de soutien, les craintes sont très grandes, puisque nous sommes toujours les premiers à faire les frais des coupures », a ajouté Éric Vézina, président du SPSTL-CSQ.

Le projet de loi no  40 prévoit notamment :

  • Un ajustement des notes légalisé pour la direction ;
  • De faciliter le développement de projets particuliers tout en permettant aux parents de choisir l'école de leurs enfants;
  • La création d'un comité d'engagement qui pourra uniformiser les pratiques;
  • Une formation continue pour les enseignants; 
  • Un espace décisionnel réduit en permettant à plus de parents de siéger au conseil d'établissement;
  • Une expertise pédagogique;
  • La possibilité d'augmenter la sous-traitance.

Texte écrit en collaboration avec Marie-Claude Pilon

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