Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

« Nous pensons qu’il serait souhaitable, pour le bien de tous et surtout des 400 élèves qui se sont engagés avec enthousiasme dans ces programmes, que nous fassions front commun et que vous supportiez notre démarche. »

Programme sports et arts études: lettre au ministre de l’Éducation, Bernard Drainville

durée 18h00
3 janvier 2023
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
Jessica Brisson
email
Par Jessica Brisson, Éditrice adjointe

Faute de réponses, mais surtout, de garanties de la part du Centre de services scolaire des Trois-Lacs, Jean-Benoit Desjardins, un père de famille et membre du groupe de soutien aux programmes arts et sports études du Chêne-Bleu, interpelle directement le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville.

Dans une lettre envoyée en copie conforme à la députée de Vaudreuil, Marie-Claude Nichols, et dont Néomédia a eu copie, Jean-Benoit Desjardins demande la collaboration du ministre pour assurer la survie du programme.

Voici l’intégralité de la missive.

Monsieur le Ministre,

Je soumets cette lettre ouverte puisque je suis toujours en attente d’une réponse à un courriel envoyé à votre sous-ministre le 9 novembre dernier. Plusieurs parents et étudiants concernés par l’abolition des programmes Arts/Sport-études à l’école du Chêne-Bleu, décision prise unilatéralement par le Centre de service scolaire des Trois-Lacs (CSSTL), sont en attente d’explications.

Cherchant à comprendre la décision, nous avons pris connaissance de certaines de vos réponses lorsque vous avez été interpellé sur le sujet et nous sommes restées perplexes quant à l’information factuelle dont vous sembliez disposer pour traiter du sujet. J’en ai conclu que l’information pertinente ne s’était pas rendue jusqu’à vous, sachant la rigueur avec laquelle les personnes issues d’un profil de journaliste professionnel sont dotées.

Vous avez entre autres mentionné que l’enjeu de ce dossier en était un d’espace et d’accès accru à un plus grand nombre d’élèves à des programmes spécialisés. Dans les faits, l’enjeu principal en cause est plutôt la pérennité de ces programmes parfaitement alignés sur les politiques de votre ministère. Programmes établis avec succès au prix de grands efforts et d’implication de tout un chacun au cours des années.

Là où le bât blesse, c’est que le CSSTL et sa directrice générale s’échinent à présenter leur projet comme un simple transfert desdits programmes d’une école à une autre alors, qu’en réalité, il s’agit de l’abolition des programmes Arts/Sport-études de l’école du Chêne-Bleu pour les remplacer par un futur programme qui devra remettre les compteurs à zéro et passer par les longues étapes des accréditations, formation des équipes de professeurs spécialisés, recrutement des élèves, établissement de nouvelles ententes avec les mandataires et les autres instances externes concernées, etc., dans une nouvelle école.

Même la directrice de l’école réceptrice du projet du CSSTL convient que cet écueil risque de mettre en échec le transfert effectif desdits programmes.

« Il faudra être tolérants. Ce sera l’an un... », dit-elle ! Bref, on sacrifie 400 élèves déjà motivés et le projet éducatif à succès d’une école pour régler en mode intendance un problème de locaux.

Pour l’imagination et la créativité, on repassera...

Il est essentiel que vous soyez sensibilisé au fait que le projet du CSSTL, tel que mené à ce jour, s’est fait en vase clos sans impliquer la plupart des autres instances concernées.

Le dernier dérapage en cours consistant à sortir le Conseil d’établissement de l’école du Chêne-Bleu du processus puisqu’il refusait de donner son aval à l’abolition de ses programmes Arts/Sport-études sans avoir préalablement obtenu de meilleures garanties pour le maintien desdits programmes et sur le réalignement du processus de suivi en vue de créer des conditions plus efficaces et plus harmonieuses des transferts prescrits en temps et lieu.

D’ailleurs, la position actuelle du CSSTL à cet égard va complètement à l’encontre de l’esprit des structures qui ont été mises en place par votre gouvernement à l’occasion de l’abolition des ex-Commissions scolaires...

En conclusion, nous pensons qu’il serait souhaitable, pour le bien de tous et surtout des 400 élèves qui se sont engagés avec enthousiasme dans ces programmes, que nous fassions front commun et que vous supportiez notre démarche.

La coopération de bon aloi demeure une valeur priorisée par nos élus lorsque le bien de la communauté et le développement à leur plein potentiel de nos enfants sont en jeu. Le premier ministre a bel et bien avoué qu’il souhaitait avoir des jeunes épanouis et en forme, notre demande va donc dans ce sens.

Nous sommes en attente d’une réponse positive de votre part ou de vos collaborateurs.

Respectueusement,

Jean-Benoît DesjardinsMembre d’un groupe de soutien aux programmes Art/Sport-études du Chêne-Bleu

 

Finalement, une pétition a été déposée officiellement sur le site de l’Assemblée nationale. Les personnes qui souhaitent signer le document peuvent le faire en cliquant ici.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 14 septembre 2025

La loi 96 est-elle trop restrictive pour les entreprises d’ici?

Depuis son adoption par le gouvernement du Québec, le projet de loi 96, qui vise à affirmer que la seule langue officielle du Québec est le français, fait beaucoup jaser. Le sujet qui défraie régulièrement les manchettes locales, régionales et même provinciales, a inspiré la question sondage de la semaine à l’équipe de Néomédia. Pour les ...

Publié le 13 septembre 2025

Acheter local, oui, mais pas à n'importe quel prix

Vous avez été nombreux à répondre à notre sondage maison de la semaine dernière sur la consommation d’aliments de producteurs locaux. Si de plus en plus de personnes privilégient les achats locaux, plusieurs estiment toutefois que ces produits coûtent plus cher. Ces résultats rejoignent d’ailleurs une tendance observée à l’échelle nationale. ...

Publié le 12 septembre 2025

Achetez-vous des produits de producteurs locaux

La région de Vaudreuil-Soulanges et de Beauharnois-Salaberry regorge de petites fermes et de terres agricoles. Ainsi, de nombreux producteurs font leurs propres produits transformés à partir de leur récolte et les revendent aux gens de la communauté.  Plusieurs gens pensent que les produits locaux sont nécessairement plus cher, mais ce n'est pas ...

app-store-badge google-play-badge