Fidèle abonnée des séances régulières du conseil municipal des Coteaux, Sylvie Joly, native et résidente de l'endroit depuis 66 ans, a décidé de se lancer dans la course électorale. Elle brigue un poste de conseillère municipale dans le district 3. 

« Ce lien d’appartenance et ce souci de vouloir améliorer ma municipalité, qui est toujours présent, m’incite à m’impliquer à nouveau comme conseillère dans le district # 3.  Évidemment, je me préoccupe de différents dossiers : urbanisme, infrastructures, sécurité et économie. Une de mes forces est celle de posséder mes dossiers parce que je suis une fidèle participante des activités dans ma communauté et des assemblées régulières du Conseil municipal. Au fil des ans, en plus d’avoir été conseillère entre 2012 et 2017, je me suis engagée de différentes façons», précise-t-elle par voie de communiqué. 

Parmi ses implications personnelles, on peut nommer son rôle de secrétaire du conseil d'administration du Comité ZIP HSL depuis 2023, sa participation au sein du Comité consultatif d’urbanisme (CCU), son implication à la Régie d’assainissement des eaux des Coteaux à titre de substitut. Elle a aussi contribué à l'élaboration de la politique familiale, en plus de siéger sur le Comité de toponymie et sur le Comité Art, Culture et toponymie jusqu'à ce jour. 

Lors de son passage au conseil municipal, elle a été responsable des dossiers environnementaux. Si elle est élue, elle s'engage à adopter une vision proactive dans tous les projets. 

La municipalité est en croissance continuelle et a besoin d’être dynamisée 

Si elle obtient la confiance des citoyens de son district, Mme Joly aimerait mettre en place plusieurs idées: 

- Introduire un « budget participatif » qui représente une nouvelle forme de consultation qui permet aux citoyens de décider collectivement l’utilisation d’une portion du budget;

- Trouver une stratégie orientée vers un équilibre budgétaire sans être obligé de toujours surtaxer les citoyens; 

- Avoir une vision à long terme du développement durable parce que cette croissance municipale demande d’être vigilant pour s’assurer d’améliorer la qualité de vie des citoyens;

- Prioriser un suivi constant sur les infrastructures qui ont été abandonnées depuis plusieurs décennies.Il faut éviter des catastrophes comme les inondations d’août 2024. Plus on néglige, plus les coûts seront élevés pour la restauration donc il faut faire un entretien rigoureux, estime-t-elle. 

- Garder un « œil » sur les projets d’urbanismes.  Il faut revoir les règles d’aménagement, avance-t-elle. 
- Préserver une diversité des espaces verts car cette diversité est en déclin.  Peut-on remettre au programme une politique de l’arbre ? ou Favoriser un mur antibruit végétal plutôt qu’en béton, questionne-t-elle. 

- Repenser l’art urbain.  Peut-on mettre en valeur, stimuler et/ou réactiver le patrimoine bâti dans le noyau villageois ?, interroge-t-elle. Elle souhaiterait conserver certains bâtiments patrimoniaux en intégrant le programme de revitalisation (PPU) provenant de la loi sur l’aménagement et l’urbanisme (article 87); 

- Encourager et favoriser une économie locale ;

Et enfin, avoir une vision qui se veut le reflet de l’image des citoyens. Il est important d’améliorer la communication avec la communauté, avance-t-elle. Se rappeler que: «les gens qui se sentent écoutés ont tendance à s’impliquer dans leur communauté. Il est de mon devoir de mieux représenter les gens et soyons fiers de notre identité ! »

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