À Très-Saint-Rédempteur
ÉLECTIONS 2025: une campagne «verte» pour la mairesse sortante Julie Lemieux
La récupération et la réutilisation sont au coeur de la campagne électorale de Julie Lemieux, mairesse sortante de Très-Saint-Rédempteur en quête d'un quatrième mandat en politique municipale et d'un troisième consécutif à la mairie.
« J'utilise les mêmes pancartes électorales depuis la campagne de 2017. Sur les 15 conçues initialement, il m'en reste onze. J'en ai mis dix en places sur le territoire en changeant simplement la date de l'élection qui figure dessus. La dernière pancarte a été utilisée dans une exposition au Musée de la civilisation de Québec et je ne l'ai toujours pas déballée. C'est important pour moi d'être écologique sur ce point, car en tant qu'élue, on prône la mise en place de bonnes habitudes comme le recyclage et le compostage, mais il faut que les babines suivent les bottines et qu'on le fasse aussi », lance la principale intéressée lorsque questionnée sur le sujet.
Encore en très bon état, les pancartes en sont donc à leur troisième accrochage aux poteaux situés sur le territoire municipal. « En plus, c'est valorisant. J'ai 45 ans sur celles-ci, alors que j'en ai maintenant 53 ans (rires). J'ai tout installé moi-même. De nos jours, le coût d'une pancarte de deux par trois pieds est d'environ 40 $. Si on peut s'éviter cette dépense, pourquoi ne pas le faire et préserver l'environnement? Les pancartes sont en plastique et je trouve ça responsable de les conserver et de simplement changer la date de l''élection. Ça fait ça de moins comme déchets dans la nature. »
Précisions que pour les localités de moins de 5 000 âmes, les pancartes électorales ne constituent pas une dépense admissible remboursable pour les candidats en lice aux élections municipales. Par contre, les attaches, les autocollants indiquant la nouvelle date de scrutin et les supports en sont partie prenante.
« La loi dit qu'un candidat peut dépenser 1 000$ de sa poche pour financer sa campagne électorale. Au-delà de ce montant, les sommes investies doivent provenir de dons de la population. Dans mon cas, ce n'est pas nécessaire, justement parce que j'économise sur mes pancartes. Je trouve que ça envoie un bel exemple de gestion responsable. Si je pose un petit geste comme celui-là en ayant une conscience environnementale, ça veut dire que je conserve ce mode de pensée pour les grands projets», conclut-elle.
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