« Les coupures budgétaires, ce ne sont pas seulement des colonnes de chiffres » -Martine Dumas
Le SES manifeste à Vaudreuil-Dorion contre les compressions budgétaires
À quelques jours de la mise à jour économique du Québec, des membres du Syndicat de l’enseignement des Seigneuries (SES) se sont mobilisés à la station de train de banlieue de Dorion pour dénoncer les effets des compressions budgétaires sur les services publics et réclamer un réinvestissement massif dans le filet social.
Les manifestants, réunis à l’invitation de la Coalition Main rouge, ont déployé des bannières sur le passage piétonnier afin de rappeler l’urgence de réinvestir dans les programmes sociaux et les services publics.
Le SES, affilié à la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), s’inquiète de l’accumulation des coupes et du gel des subventions décrété par le Conseil du trésor, qui pourraient affaiblir le filet social et accentuer les inégalités. Les membres du syndicat se joignent à d’autres groupes sociaux, communautaires et syndicaux à travers le Québec pour réclamer un changement de politique et un renforcement des services publics.
« On nous rabat les oreilles depuis plus d'une décennie avec l'équilibre budgétaire. La réalité, c’est que c’est un choix politique et fiscal : on prive l’État de milliards avec des baisses d’impôt pour les plus riches, tout en trouvant toujours de l’argent pour des projets comme Northvolt ou des contrats au privé. Si on peut financer ça, on peut aussi financer la lutte contre la pauvreté et le renforcement du filet social! », a insisté Valérie Lépine, porte-parole de la Coalition Main rouge.
« Les coupures budgétaires, renchérit Martine Dumas, présidente du SES, ce ne sont pas seulement des colonnes de chiffres, il y a des humains derrière. Que ce soient les classes bondées, les sorties scolaires annulées, le gel d’embauche ou le désinvestissement dans nos infrastructures, l’impact est réel et le service à l’élève en souffre. »
Partout au Québec, des groupes comme le SES soulignent que le respect des droits de la personne et la réduction des inégalités sociales exigent un renforcement du filet social et un financement adéquat des services publics.

