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Syndicat du personnel de soutien du Centre de services scolaire des Trois-Lacs

Rentrée scolaire: Le personnel de soutien n'échappe pas à la pénurie

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31 août 2023
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Jessica Brisson
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Par Jessica Brisson, Éditrice adjointe

Si le Centre de services scolaire des Trois-Lacs compte toujours une trentaine de postes à combler chez les enseignants, qu'en est-il pour pour le personnel soutien ? 

« Ce mardi 29 août, il restait encore six postes d'éducatrices en service de garde à combler. Si vous m'aviez posé la question la semaine dernière, le portrait aurait été très différent puisqu'il manquait 72 éducatrices, et 15 TES. On parle ici d'employés qui donnent des services aux élèves, au quotidien », a laissé savoir le président du Syndicat du personnel de soutien du Centre de services scolaire des Trois-Lacs (SPSTL), Éric Vézina.

Bien que la nouvelle soit rassurante pour les parents, les élèves, pour le Centre de services scolaire des Trois-Lacs et pour les employés, Éric Vézina, demeure prudent. 

« Si jamais en cours d'année il y a des départs à la retraite, des congés de maladie ou de maternité, des démissions, on s'entend que la liste de remplaçants risque d'être rapidement épuisée. Beaucoup de ceux qui étaient sur cette liste l'an passé ont, cette année, obtenu un poste. Il y a 10 ou 15 ans, la liste de remplaçant était bien garnie. Dès qu'il y avait une absence, des appels se faisaient et le poste était comblé rapidement. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas. C'est définitivement un enjeu qui sera à surveiller cette année », précise le président.

Retour en classe, mais aussi, retour à la table des négociations

La saison estivale a été plutôt tranquille niveau négociations. Pourtant, les enjeux, eux, n'ont pas pris de vacances. 

Selon Éric Vézina, « les négociations tournent en rond. On entend un peu partout que le gouvernement veut intensifier les négociations, mais ce qui nous est rapporté de nos négociateurs est le contraire. C'est vraiment déplorable ».

Rappelons, qu'en novembre 2022, la Fédération du personnel de soutien, membre de la Centrale syndicale du Québec a déposé ses demandes à la table de négociations. 

« Le gouvernement nous est revenu avec son offre en décembre. Ensuite nous avons eu quelques rencontres, mais il y a eu très peu d'évolution. Entre 70 et 80 % de nos membres sont toujours à statut précaire. En pleine pénurie de main-d'oeuvre, que l'on offre encore des postes à 10, 15, 20 heures par semaine est un non-sens à nos yeux », ajoute le président.

L'aide à la classe loin d'être la panacée

Pour Éric Vézina, le projet pilote d'aide à la classe lancé en 2022 par Québec est une bonne idée en soi, mais n'est pas une solution miracle. 

En 2022, 100 écoles ont été sélectionnées pour prendre part au projet-pilote. Autant d'établissements pourront en bénéficier cette année, portant ainsi le total à 200 écoles.

« C'est un point positif oui, car nos membres pourront donner un coup de pouce aux élèves en difficulté ce qui permettra d'alléger la tâche des enseignants. Ça va aussi bonifier le nombre d'heures de certains de nos membres. Cela dit, ce n'est pas la solution miracle, les besoins des élèves sont trop grands pour l'aide à la classe. Une chose certaine, nous avons le personnel disponible et compétent pour livrer la marchandise ».

Pas question de grève... pour le moment

À l'instant des enseignants, les membres du SPSTL poursuivent leurs moyens de pression, dans l'espoir d'arriver à une entente. 

« Pour le moment, il n'y a rien de précis qui a été déterminé. Nous allons continuer nos actions de visibilité, mais si rien ne bouge au niveau du gouvernement, nous allons certainement intensifier nos moyens de pression », précise Éric Vézina. 

« On entend beaucoup parler de grève, mais il est important que la population comprenne que pour nous, il s'agit du moyen ultime. On préfère présenter des solutions pour offrir de meilleurs services aux élèves, améliorer la qualité des emplois, augmenter les salaires des employés et s'assurer que tout le monde y trouve son compte. Advenant le cas où rien ne fonctionne, là nous pourrons considérer la grève », conclut le président.

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