«Allégez la tâche avant qu'on lâche», a lancé la présidente de la Fédération des syndicats de l'enseignement, Josée Scalabrini
Améliorer l'enseignement et la vie à l'école passe par la négociation, dit la CSQ
Par La Presse Canadienne
Enseignants non qualifiés, grand nombre d'élèves en difficulté avec un soutien manquant, manque d'enseignants, de professionnels, d'employés de soutien dans les classes. «Ce qui se passe dans le réseau, ce n'est pas la faute des syndicats», lance le président de la CSQ, Éric Gingras.
À quelques jours de la rentrée dans les écoles primaires et secondaires du Québec, la Centrale des syndicats du Québec a fait le point lundi sur les problèmes qui affligent le réseau de l'éducation. Et les solutions passent, selon elle, par l'amélioration des conditions de travail, donc la négociation des conventions collectives.
Les négociations piétinent, tant au niveau du front commun intersyndical qu'au niveau sectoriel, en éducation, ont affirmé les présidents des trois fédérations concernées.
Si les assemblées pour tenir des votes de grève sont dans les cartons, elles ne sont pas pour demain. Les syndicats de l'éducation veulent avant tout négocier, ont-ils plaidé.
«Allégez la tâche avant qu'on lâche», a lancé la présidente de la Fédération des syndicats de l'enseignement, Josée Scalabrini. Elle a cité une consultation des enseignants, selon laquelle 37 % du temps en classe n'est plus consacré à l'enseignement mais à la discipline, à «la bureaucratie» ou à d'autres tâches.
Lia Lévesque, La Presse Canadienne
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