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Retour en images sur la grève des enseignants de Vaudreuil-Soulanges
École À l'Orée-du-Bois
École Auclair
École Brind'Amour
École Brind'Amour
École Brind'Amour
École Cuillierrier
École Cuillierrier
École Cuillierrier
École de Coteau-du-Lac
École de Coteau-du-Lac
École de Coteau-du-Lac
École de Coteau-du-Lac
École de Coteau-du-Lac
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Val-des-Prés
Val-des-Prés
Notre-Dame-de-Lorette
Notre-Dame-de-Lorette
Sainte-Madeleine
Sainte-Madeleine
Saint-Michel
SAint-Ignace
Saint-Michel
Saint-Thomas
Virgine-Roy
Virgine-Roy
Ils étaient plus de 1200 enseignants et enseignantes des écoles primaires de Vaudreuil-Soulanges, à manifester ce mercredi matin, dans le but de faire avancer les discussions qui n’ont toujours pas donné de résultats satisfaisants aux tables de négociation.
Cette toute première grève de courte durée en éducation a comme objectif de perturber l’administration scolaire et de minimiser les répercussions sur les services éducatifs. Celle-ci se tenait jusqu’à 9 h 30, après quoi les enseignantes et enseignants étaient là pour assurer la sécurité des élèves qui arrivaient pour 9 h 45. « Les enseignantes et les enseignants que nous représentons sont heureux de faire la grève aujourd’hui, car le centre de services scolaire a tenté de les empêcher pour des raisons frivoles. Notre droit de grève, nous y tenons, c’est le seul moyen que nous pouvons utiliser pour faire débloquer la négociation », a confié madame Véronique Lefebvre, présidente du SERV.
Rappelons que les enseignantes et enseignants du Québec sont sans contrat de travail depuis plus d’un an, et que c’est le gouvernement qui a voulu poursuivre les négociations malgré le contexte de la pandémie. Le personnel enseignant réclame des améliorations significatives dans son quotidien, notamment par une meilleure composition des classes et des ajouts de services, un allègement de la tâche, de meilleurs salaires et moins de précarité.
« Les enseignants, exaspérés, épuisés et à bout de ressources, veulent exprimer leur ras-le-bol, mais ils ont voulu limiter les conséquences sur les élèves, tout en faisant pression sur les administrations scolaires. Nous voulons maintenant que le gouvernement entende le cri du cœur des enseignants. Ils ont besoin d’une démonstration claire que le gouvernement les soutient et les reconnait dans leur tâche, parce qu’ils n’en peuvent plus de tenir l’école à bout de bras. Il faut que le gouvernement passe de la parole aux actes », a fait savoir Véronique Lefebvre, présidente du SERV.