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Portrait de femmes inspirantes

Une paramédic qui a du coeur au ventre

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9 mars 2021
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Jessica Brisson
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Par Jessica Brisson, Éditrice adjointe

Dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, Néomédia est allé à la rencontre de femmes inspirantes de la région qui ont été particulièrement affectées par le contexte de pandémie.

Paramédic au sein de la CÉTAM depuis huit ans, Valérie Bélanger s’est retrouvée aux premières loges de la pandémie, dès le départ. Malgré les risques, c’est toujours avec une passion sans borne qu’elle pratique son métier. « C’est certain qu’au début de la crise, nous avions plus peur. Comme tout le monde, nous étions dans l’inconnu. Ceci étant dit, cela nous a permis de nous conscientiser sur l’importance de prendre soin de soi et de nos familles afin de limiter les risques de contamination », lance d’entrée de jeu la paramédic.

Même si le contrôle des infections et les protocoles de protection font partie du quotidien de la jeune femme, la pandémie est venue changer bien des choses. « Nos façons de travailler ont définitivement changé dans la dernière année. Les procédures ont changé souvent et rapidement, au fur et à mesure qu’on en apprenait sur le virus », ajoute Valérie Bélanger.

Parmi les changements les plus importants, soulignons le port d’une blouse d’hôpital longue qui est désormais obligatoire lors d’intervention auprès de patients atteints de la COVID-19. Une paire de gants longs par dessus des gants courts est aussi exigée pour les équipes paramédicales. Dépendamment de l’état du patient, le port d’un masque plus performant que le simple masque d’intervention est aussi imposé.

 

Un métier de proximité

Du patient asymptomatique au mourant, la paramédic et ses collègues ont été confrontés à toutes sortes de situations pouvant mettre leur santé à risque. Habituée à une certaine proximité avec les patients, Valérie Bélanger estime que plusieurs nouvelles habitudes sont là pour rester. « Quand on doit effectuer des soins sur un patient, la promiscuité est inévitable. On s’est rapidement rendu compte de celle-ci et nous avons appris de nouvelles façons d’intervenir pour assurer la sécurité, tant du patient, que la notre. C’est certain qu’il risque d’avoir beaucoup de nouvelles habitudes qui vont rester une fois que tout cela sera derrière nous », souligne-t-elle.

Les bienfaits des collègues

Alors que la majorité de la population s’est rapidement retrouvée isolée, pour les paramédics de la CÉTAM ce fut le contraire. « Autant c’est difficile de travailler aux premières lignes, autant ça nous permet d’être entourés de gens qui vivent la même chose que nous. Être entourés de nos collègues, au quotidien, nous a fait un plus grand bien moralement. On trouve tous que c’est difficile, mais nous sommes tous ensemble et ça fait du bien de se côtoyer c’est là qu’on se rend compte que les liens sociaux sont précieux. On se sent moins seuls, disons », indique Mme Bélanger.

« Constater que l’on fait une différence, de mettre l’épaule à la roue, c’est très valorisant », ajoute-t-elle.

Et la Journée de la femme ?

Puisque l’objectif de la rencontre avec Valérie Bélanger était de mettre en lumière son travail en tant que paramédic dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, on ne pouvait passer à côté de la question. Que représente le 8 mars?

« Pour moi et mes collègues de la CÉTAM, la Journée internationale des droits des femmes, c’est souligner les avancées dans la société en général, mais aussi dans notre métier. C’est vrai que l’univers paramédical est principalement masculin, mais les femmes sont très bien accueillies et cela c’est grâce à celles qui sont passées avant nous et qui nous ont tracé la route. Elles ont fait en sorte que le milieu soit plus ouvert et il est primordial de le souligner », conclut la paramédic.

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