Selon Québec
Au moins cinq écoles de Vaudreuil-Soulanges sont touchées par la COVID-19
Selon la plus récente mise à jour gouvernementale, cinq écoles sur le territoire de Vaudreuil-Soulanges comptent au moins un cas actif d’infection à la COVID-19.
En effet, en date du 30 septembre, à 16 h, les écoles primaires Evergreen (Saint-Lazare), Atelier-école les Cèdres (secteur d’engins de chantier), l’école de Coteau-du-Lac - Pavillon St-Ignace, l’école Saint-Jean-Baptiste - Pavillon Ste-Trinité (Vaudreuil-Dorion) et l’école secondaire du Chêne-Bleu (Pincourt) comptaient chacune au moins un cas, soit chez les élèves et les membres du personnel.
Ne figurant pas sur la liste officielle du gouvernement du Québec, mais confirmé par plusieurs parents, l’école primaire St-Patrick de Pincourt aurait elle aussi au moins un cas d’infection entre ses murs, en date du 1er octobre.
Dans l’ensemble du Québec, 1050 cas positifs présentement actifs ont été recensés chez les élèves versus 187 chez les membres du personnel. Au total, 631 classes ont dû être fermées.
Rendre le masque obligatoire en classe
Face à la hausse quotidienne du nombre de cas d’infection et considérant que cette deuxième vague touche plus, les jeunes, une question subsiste. Québec rendra-t-il obligatoire, pour tous, le port du masque en classe ?
Bien qu’il précise que la règlementation pourrait changer dans les jours ou dans les semaines à venir, le premier ministre du Québec, M. François Legault, souligne s’en tenir aux recommandations de la santé publique. « Pour l'instant, la Santé publique ne croit pas que c'est nécessaire, dans les classes, que les enfants portent les masques… Mais c'est important, là, puis je tiens à le dire, on suit les recommandations de la Santé publique. »
« Est-ce qu'on va en arriver à décider de porter le couvre-visage dans le visage toute la journée, incluant pendant les heures de classe? Est-ce qu'on va le faire au primaire?Allons-nous le faire au secondaire? Allons-nous le faire dans certains niveaux? Ça va dépendre de l'épidémiologie qu'on va voir. On va regarder ça avec mes experts de santé publique, là, puis on va balancer le tout, parce qu'il y a un effet positif à porter le masque, mais il pourrait y avoir des effets académiques pour certains enfants », ajoute le Dr Arruda.
L’étanchéité des bulles-classes
Le plan de retour en classe proposé par Québec repose principalement sur le principe des bulles-classes, des groupes fermés, limitant ainsi les contacts entre élèves des autres classes.
Considérant l’absence totale de distanciation sociale entre les élèves d’une même bulle-classe, de nombreux experts estiment qu’il est inévitable que le virus se propage d’un étudiant à un autre.
Or, rappelons que ladite bulle n’existe pas dans le transport scolaire, mais également lors des périodes de dîner, spécialement au secondaire.
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