Par Christopher C. Jacques

Karen Cox du Parti conservateur du Canada (PCC) avait une intention bien claire lors de l’élection : donner une voix forte à Vaudreuil-Soulanges à Ottawa. Pour elle, il est temps que la région atteigne son plein potentiel.

La candidate conservatrice s’implique avec son parti depuis 14 ans. Elle compte quatre campagnes électorales à titre d’organisatrice. Pour elle, la décision de se présenter à l’actuelle élection est venue d’elle-même. « Je suis présidente de l’association du PCC pour la circonscription. J’étais mandatée de trouver une personne pour représenter fièrement Vaudreuil-Soulanges et malheureusement aucun candidat ne répondait aux critères. J’ai été approchée à plusieurs reprises par des ministres et des sénateurs avant d’accepter », commente la femme originaire de la région.

Attentes et réalisme

Bien qu’elle souhaitait le meilleur pour le PCC, elle se disait avant tout réaliste. « Je sais que bien des gens ont voté pour les libéraux pour contrer la montée du Bloc québécois. Je sais aussi que le candidat local Peter Schiefke a une solide machine derrière lui. C’est sûre que j’aimerais gagner. Mon souhait est de permettre à la région d’atteindre son plein potentiel et je ne crois pas que ce l’équipe libérale qui puisse le faire », souligne la candidate.

Goût amer

Pour sa première expérience, Karen Cox dit regretter le ton qu’a pris la campagne. « On a tellement vu de salissage. Tout le dossier de l’avortement et des droits des LBGTQ n’avait pas lieu d’être. Andrew Scheer a été très clair qu’on ne rouvrirait pas ces questions. Pourquoi les ressortir? C’était une campagne de peur ciblée vers les Québécoises », relate la femme qui se dit elle-même pro-choix. 

Au moment de mettre en ligne, les résultats disponibles sur Élections Canada, Karen Cox se classait au troisième rang dans Vaudreuil-Soulanges avec 6 502 voix.