Portrait d’un cinéaste
Lumière sur un réalisateur d’ici

Par Maxim Ouellet, Journaliste
Originaire de Vaudreuil-Dorion, Olivier Jean ne fait que débuter dans le domaine, mais déjà, il entend mettre les meilleurs coins de sa région sous les feux des projecteurs ! Avec sa caméra à portée de main, il partage son jeune parcours, ses projets futurs et les embûches de son métier.
« J’ai commencé à m’intéresser au cinéma pendant la pandémie », raconte le jeune homme de 22 ans qui a toujours aimé raconter des histoires. « Quand j’étais petit, je m’amusais en tournant des vidéos, en dessinant des BD ou en écrivant des genres de roman », poursuit-il.
Une fois le CÉGEP entamé, il a compris qu’il voulait faire de cette passion son métier. Olivier s'est donc inscrit en scénarisation à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) où il a appris à comprendre les choix artistiques de ses réalisateurs favoris. Il a ensuite commencé un baccalauréat en cinéma et arts médiatiques à l'Université de Montréal (UDM) où ses cours sont un peu plus pratiques.
Aujourd’hui, Olivier est stagiaire avec les productions Chaumont, il met donc ses apprentissages en pratique sur toutes sortes de tournages différents. Il commence à se faire de plus en plus de contacts et en apprend davantage avec ses nouvelles rencontres.
« Dans le futur, j'ai envie de me lancer à mon compte, j'ai une fibre entrepreneuriale et j'ai envie de me bâtir une équipe avec laquelle je peux évoluer », explique Olivier en se projetant dans un avenir proche.
Pour lui, il n'est plus uniquement question de faire des longs-métrages, il a le désir d'explorer d'autres facettes de son travail en réalisant par exemple des publicités créatives.
Mettre en valeur son entourage
Malgré sa carrière qui débute à peine, le cinéaste de Vaudreuil-Dorion a beaucoup de pain sur la planche. D’abord, il souhaite présenter les projets de gens qu’il connaît bien : « Mon père a parti une entreprise, les Vergers Urbains du Québec, et j’ai envie de mettre ça de l’avant, il y a aussi le Comic Shop du Jour pour qui je devrais bientôt faire une publicité. »
Ainsi il encourage les initiatives de ses proches tout en se bâtissant un portfolio pour de futurs projets, qu'ils soient dans la région ou ailleurs.
Les difficultés du milieu
Olivier se réjouit de pouvoir travailler sur différents tournages avec des preneurs de son, des directeurs photo, des costumiers et des producteurs. Chacune de ces personnes a des choses à lui apprendre et il bénéficie d’être aussi bien entouré lors de son stage, mais œuvrer dans le monde du septième art n’est pas de tout repos.
Il s'agit d'un métier de contact, mais ces fameuses personnes ressources ne sont pas toujours faciles à trouver : « C'est difficile de commencer à avoir des contacts, mais une fois que t'es dans le milieu, tout déboule plus rapidement », explique Olivier qui, au fil des années, a eu la chance de développer un partenariat avec DeadTime Media, une boite de production basée dans l'Ouest de l'île.
« Une fois que t'es rentré dans un cercle, si les gens que t'as rencontrés ont besoin de quelqu'un, ils vont faire appel à toi. »
Olivier souligne aussi l'horaire atypique qu'a un cinéaste comme lui : « Ce n'est pas un rythme de vie normal, il n'y a pas d'heure fixe en cinéma, elles sont toujours sujettes à changer. »
Des conseils pour les jeunes qui désirent se lancer dans le cinéma
« Il faut cultiver son intérêt, continuer à regarder des films et commencer à en faire à petite échelle », lance d'emblée Olivier.
Ce dernier revient aussi sur son propre parcours en rappelant le potentiel cinématographique que peut offrir la région qui nous entoure : « Parfois la meilleure avenue est à côté de nous, il faut regarder ce que fait notre entourage et parfois on finit par faire les rencontres clés. »
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