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Par le Centre d'archives de Vaudreuil-Soulanges

À propos des femmes et des mères, saviez-vous que…

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14 mai 2023
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Par Centre d'Archives de Vaudreuil-Soulanges

Aujourd’hui, c’est la fête des Mères. Pour l’occasion, nous rendons hommage aux femmes sous la forme de trois « Saviez-vous que ? » Trois sujets distincts, mais abordant tous trois le rôle ou l’identité des femmes en survolant trois décennies différentes.

Saviez-vous qu’il y avait déjà eu un hôpital à Vaudreuil ?

Reportons-nous dans les années 1950. Une naissance, dans la région, se fait soit à l’hôpital de Valleyfield, soit à celui de Lachine. L’hôpital du Lakeshore à Pointe-Claire n’existe pas encore.

Dans la baie de Vaudreuil, aux coins de la rue Turcot (Dagenais à l’époque) et de l’avenue Saint-Charles (ancien boulevard Roche), aujourd’hui le 372 avenue Saint-Charles, résonnent des cris de nouveau-nés. Eh oui, garde Bernadette Morin, infirmière diplômée, décide d’y ouvrir un centre d’accouchements le 15 avril 1956. C’est l’hôpital spécialisé.

L’hôpital Jeanne Mance de la baie de Vaudreuil est né. Quelques lits, des aides bénévoles, la présence des médecins de famille de l’époque, dont les Dr Caillé et Cuillerier, et ils sont prêts à accueillir les nouveau-nés. Bienvenus les bébés !

Cette petite maison dans la baie fermera ses portes le 7 novembre 1957 après seulement 18 mois d’opération. On n’en sait que très peu sur cette institution. Mais chose certaine, elle aura vu naître une grande partie des gens de chez nous, nés en 1956 et 1957.

Saviez-vous qu’un ancêtre du CPE se situait à Dorion ?

Un saut dans le temps et nous voilà en 1960……

Au bout de la rue Saint-Jean-Baptiste à Dorion, au 59 précisément, le 161 maintenant, une grande maison blanche accueille les Sœurs Messagères de Marie Médiatrice, une communauté religieuse dont les membres s’appellent « mères ». Trois religieuses s’y installent. C’est le début du Jardin marial.

Vingt-cinq enfants de quelques mois à 7 ans y résident. On y trouve deux types d’usagers soit des pensionnaires à temps plein, soit des enfants à temps partiel alors que les parents les y amènent pour la journée comme garderie. Se pourrait-il qu’il s’agisse d’un ancêtre des CPE actuels ? Du moins, pour les enfants à la journée, dans la forme et le fonctionnement qui sont similaires.

Le jardin cessera ses activités en 1996, à la vente de la maison. Le Centre des femmes La Moisson en prendra possession pour la revendre en avril 2002.

Saviez-vous que les femmes perdaient leur patronyme de naissance lors du mariage ?

Nous ne pensons plus vraiment aux noms de famille portés par les femmes. Les femmes portent le nom reçu à la naissance. C’est une réalité faisant partie de nos vies. Et pourtant, si on remonte le temps, on voit que c’en était tout autrement. Un bond en arrière et nous voici en 1981…

Jusqu’à ce jour, les femmes, de par la loi, perdent leur identité en se mariant. Et pas seulement leur nom de famille. Elles perdent jusqu’à leur prénom. C’est ainsi que l’on trouve dans les registres d’associations féminines telles que les Dames patronnesses ou le Cercle des Fermières que des noms et prénoms masculins. Et pourtant, aucun homme ne participe aux activités de ces regroupements sociaux.

On retrouve le même phénomène sur les listes électorales du temps. Mais les choses vont changer. Madame Lise Payette, élue députée dans la circonscription de Dorion en 1976 pour le parti Québécois, devient ministre d’État à la Condition féminine en septembre 1979. Elle le sera jusqu’en avril 1981. Elle mettra en place plusieurs réformes touchant directement les femmes et les mères.

L’une d’entre elles touche l’identité des femmes. En effet, le 2 avril 1981 entre en vigueur une réforme importante du droit de la famille dans le Code civil du Québec.

Dorénavant, les femmes pourront conserver leur nom de naissance lors d’un mariage et même le transmettre à leurs enfants si elles le désirent. On parle de l’égalité juridique des hommes et des femmes.

Bonne fête des mères à toutes les mamans !

Auteure : Micheline Merizzi Brault, Bénévole et membre du conseil d’administration du Centre d’archives.

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