Maxime Besner et Aditi Kapoor, tous deux physiothérapeutes, ont présenté ce mardi leur nouvelle clinique, intitulée Ekinox, sur les lieux du Château Vaudreuil à quelques pas de leur emplacement sur le boulevard de la Cité-des-Jeunes à Vaudreuil-Dorion.

« Notre mission c’est qu’on veut aider les gens à atteindre leur objectif, à se développer, pas juste au niveau physique, mais aussi en tant qu’humain et être capable de faire le bien autour de soi », indique Maxime Besner, auparavant copropriétaire de la clinique Action-Sports-Physio à Vaudreuil-Dorion.

Originaire de Pincourt, M. Besner, souhaitait aller plus loin que de simplement prodiguer des soins en physiothérapie, mais aussi transmettre ses valeurs. « De faire le bien a toujours été quelque chose d’important. J’ai eu la chance d’avoir une famille très généreuse et si tu as l'occasion de le faire, fais-le », affirme-t-il. 

Partenaire en affaires depuis 2019 avec Aditi Kapoor, physiothérapeute diplômée de l’Université McGill, le duo partageait une vision commune. 

C’est donc avec beaucoup d’enthousiasme qu’ils ont inauguré ce mardi leur nouveau centre de bien-être. On peut y retrouver des services d’ergothérapie, de massothérapie, de nutrition, de psychologie, d’acupuncture et même des cours de sport en groupe pour ne nommer que ceux-ci. 

Le nom de la clinique fait référence au moment de l’année où le soleil traverse le plan équatorial de la planète, ayant d’ailleurs lieu ce mercredi 22 septembre.

La vision était donc de jouer sur cette notion d’équilibre, que ce soit entre la santé mentale et physique ou encore entre la vie professionnelle et personnelle. On y retrouve également le préfixe « kin », dont l’étymologie signifie le mouvement. 

Yannick Michaud, du Journal Saint-François, a d'ailleurs pris la parole à ce sujet, non pas comme journaliste, mais comme client de la clinique, l'ayant aidé dans son cheminement de remise en forme en atteignant un équilibre dans sa vie.

Implication dans la communauté 

« Pour nous, c’est vraiment important de redonner à notre communauté et d’être impliqué », souligne Aditi Kapoor. 

En plus de participer à des événements, dont la Cèdreau course et la Marche des soins palliatifs de Vaudreuil-Soulanges, Ekinox soutient des athlètes locaux comme les patineurs artistiques Maxime Deschamps et Deanna Stellato, ainsi que le Club de soccer de Saint-Lazare et des jeunes des écoles secondaires de la région. 

« C’est hyper important de les sensibiliser au bien-être dès un jeune âge, que ce n’est pas juste la performance qui compte », ajoute Mme Kapoor. 

L’entreprise a également trouvé une cause qu’elle portait chaud au cœur, soit celle de Stéphane Léger, à l’origine du Marathon pour Thomas de la Fondation Chu Sainte-Justine.

Thomas est atteint du syndrome des yeux de chat, une maladie génétique rare provoquant des malformations congénitales. Il a subi 5 opérations la première année de sa vie, dont une à cœur ouvert à seulement 17 jours. 

« La force et le courage de Thomas m’ont vraiment inspiré. En le voyant se battre pour sa vie, j’ai commencé à m’entraîner à la course à pied de plus en plus sérieusement », témoigne M. Léger dans une vidéo. 

Le père s’est maintenant lancé le défi de participer à une compétition mondiale en 2023, où il courra 7 marathons en 7 jours sur 7 continents. L’objectif est d'amasser 1 million de dollars. À l’heure actuelle, 1,3% de la somme a été récolté. 

Ayant tenté l’expérience cet été avec 3 marathons en 3 jours, Stéphane Léger ne cesse pas l’entraînement et voit que les gens le prennent davantage au sérieux. 

« Pour me rendre au départ de cette course, c’est un long chemin, ça va être beaucoup de travail. J’y tiens, c’est mon projet, mais je ne suis pas seul », spécifie-t-il. 

Ekinox va lui fournir un traitement d’une valeur de 3500 dollars, en plus d’une somme de 1500 en argent.

Limiter l’impact sur l’environnement

La clinique de bien-être s’est aussi lancé le défi d’être carboneutre dans la prochaine année. L’entreprise sera donc suivie de près par une experte de Maillon Vert, Jennifer Aniki-Arnold.

Elle regardera avec les employés comment limiter les déchets, consommer moins de chauffage et même compenser, avec l’achat de crédits carbone, les émissions de gaz à effet de serre des employés qui viennent travailler.

Maxime Besner dit devenir la première clinique carboneutre au Québec. L’objectif est de changer la culture et de donner l’exemple dans la région. 

« Chaque geste compte. On ne voulait pas se donner un objectif comme en 2035, si on peut passer à la cinquième vitesse, faisons-le », considère-t-il. 

Selon lui, le secret est d’être accompagné des bonnes personnes. Ekinox reçoit aussi du financement du Fond Écoleader pour la réalisation de cet objectif.

Aditi Kapoor et Maxime Besner veulent ainsi débuter sur de bonnes bases avant de penser à une expansion. « Au fond de moi, je suis convaincu qu’il va y en avoir d’autres Ekinox, mais pour le moment, on veut bien faire les choses et avoir un équilibre entre notre vie de famille et la vie professionnelle », conclut-il.